Le rose et le noir. Ludivine
Datte: 06/07/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
69,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... respirant très fort, elle lâche ma main, rejetant sa tête en arrière.
— À ce point ? murmuré-je en remontant un peu sur la cuisse, sous sa jupe.
— Oui ! Arrête, sinon…
Ma main poursuit sa découverte, flattant des cuisses musclées et réactives à la caresse.
J’y retrouve mon péché mignon : le grain des bas, leur crissement… Elle a un hochement de tête, et me laisse faire, le souffle court.
Repérant une place, dans une rue sombre, je me gare.
— Tu l’auras voulu ! me lance-t-elle, la voiture à peine immobilisée.
Immédiatement elle m’attire et m’embrasse, m’envahissant d’une langue sauvage, ce qui contraste avec son calme habituel.
Ma main poursuit son chemin et, à plat sur sa culotte, à travers le collant, masse doucement, cherchant des doigts un contact plus appuyé, plus précis.
Elle me mord et geint brusquement : « Arrête ! Je mouille… pas ici ! »
Je tente de faire glisser le collant, cette camisole affreuse. Elle porte « ça » !
Mais elle s’échappe, me repousse essoufflée.
— Non ! Jean-Pierre… Ça va trop vite. J’ai envie, mais attends… plus tard, peut-être, laisse-moi le temps…
Sa respiration est rapide, haletante. Elle prend un air désolé, m’embrasse la main qui était bien au chaud sous sa jupe.
— Coquin ! Je te promets rien… Laisse-moi m’organiser, me préparer, tu ne m’en veux pas ? Je ne suis pas libre… pas encore.
— Bien sûr que non ! dis-je tout penaud d’avoir été trop rapide.
— Allez, on se revoit, demain, même heure… hein ? ...
... murmure-t-elle en se rajustant.
— D’accord, je t’attendrai… et, le collant, pas terrible ça ! Un « tue-l’amour » !
— Mais c’est vrai que tu es un coquin ! pouffe-t-elle, puis se penchant à mon oreille elle ajoute : pas de collant, pas de culotte, tu aimerais ?
— Ludivine ! m’étranglé-je. Et c’est moi le coquin ?
— T’as encore rien vu ! Je sais être… être très… chuchote-t-elle.
Reprenant sa place, elle éclate de rire, me regarde malicieuse, effleure ma braguette gonflée par la situation dans un geste direct et précis.
— Eh ! Tu as de la conversation ! pouffe-t-elle encore. Mais qu’est-ce que je fais là, avec toi ? On se connaît à peine ! Et tu me dragues pour ta copine !
— Tu exagères ! protesté-je. Pour moi aussi, je t’ai expliqué !
Pour la première fois nous nous regardons yeux dans les yeux, avec ce petit quelque chose qui passe, en plus. Une communion des âmes sans doute.
Je reprends la route et à nouveau nous observons le silence.
Mais cette fois, et c’est palpable, nous nous parlons sans rien dire, par nos respirations, nos soupirs, nos regards.
En bas de chez elle, redevenue sérieuse, elle me dit au revoir en me pressant la cuisse et en me jetant un regard que seul je peux interpréter. « À demain ! » souffle-t-elle, alors qu’elle descend.
Congé discret, heureusement, car après quelques pas, sorti de l’ombre, un homme l’intercepte. Son copain sans doute…
Oh là ! Partir, vite ! Et je m’en vais, impassible, passant à côté d’eux, alors qu’ils sont pris ...