1. Le rose et le noir. Ludivine


    Datte: 06/07/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, hotel, amour, volupté, Oral 69, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... nous embrasser tout en caressant d’un geste les cheveux de Ludivine. Puis elle se laisse tomber dans un fauteuil et reprend :
    
    — Et voilà ! Je pars demain soir, tu t’en souviens JP ? Vite, que ces examens se terminent, ça me prend la tête maintenant… Euh… je te laisse Ludivine, prends en soin ! Et puis tu ne manqueras pas de fille, il y a aussi Séverine !
    — Séverine ? murmure Ludivine étonnée, en me regardant.
    
    Je suis furieux. Qu’a-t-elle à évoquer « la délicieuse impertinente », cette parenthèse ? Non pas que la dédaigne… mais elle a sa vie, a eu ses pulsions.
    
    Donc, une « torpille » inutile, un clou dans ma chaussure ! Quelle garce !
    
    — Jean-Pierre t’expliquera ! précise-t-elle en riant alors que Ludivine fronce les sourcils.
    
    Un flottement, un silence, puis Laure ajoute, l’air coquin :
    
    — Pour cette nuit, Ludi, tu prends le canapé ? Quand même, que je dise au revoir à mon homme !
    — Oui, oui, bien sûr… marmonne celle-ci, songeuse.
    — C’est sûr, tu vas mal dormir ! précisé-je taquin.
    — En plus du canapé… je ne suis pas silencieuse ! rajoute Laure en riant.
    
    Ludivine rougit un peu et je lui devine comme une jalousie dans le regard.
    
    D’un coup, après quelques jours « off », Laure se montre à nouveau mutine et coquine. J’en suis ravi, soulagé et gêné pour Ludi, pour ce que l’on lui fait vivre…
    
    o-o
    
    Seulement voilà… La nuit d’amour tant espérée fût décevante. Un bide !
    
    Tout en retrouvant avec bonheur le corps de Laure, ses formes pleines et ...
    ... frémissantes, le modèle au-dessus de celui de Ludi – le contraste est saisissant et excitant – il m’arrive l’incident, « la panne » tant redoutée par chaque homme ! La première fois avec Laure, la première fois tout court d’ailleurs…
    
    Malgré la « meilleure volonté » exprimée par sa bouche et ses mains, les approches dignes des lionnes provocant les lions au coït, rien à faire : l’oiseau reste bloqué dans son nid, refusant l’envol ! C’en est ridicule, frustrant. La négation honteuse du mâle, la débandade au sens propre !
    
    — Je dois être fatigué… maugrée-je.
    — Ce n’est rien, tu feras mieux la prochaine fois… me murmure-t-elle, cachant mal sa déception.
    — Reviens vite… Je n’aime pas ce voyage… ajouté-je la voix cassée.
    — Il faut bien… Tu… tu l’aimes bien Ludi, n’est-ce pas ?
    — Ben oui… Pourquoi cette question ? Toi aussi tu l’aimes bien !
    — Elle est adorable ! s’exclame-t-elle. Vraiment. Vous feriez un beau couple…
    — Tu arrêtes, s’il te plaît, protesté-je. Allez, reviens vite, tout ira mieux après.
    — Oui, sans doute… Allez, on dort ?
    
    o-o
    
    Autant de signes et de « messages » ne peuvent présager rien de bon.
    
    Aussi, quand j’ai accompagné Laure à l’aéroport et que nous nous quittâmes, le temps d’un regard, d’un sourire crispé, j’ai eu le pressentiment qu’elle partait pour ne pas revenir…
    
    Cette angoisse indicible, sourde que j’ai eue en la voyant disparaître, cette tête blonde qui se fond au milieu de dizaines d’autres comme happée, digérée, diluée…
    
    Un arbre fait pour ...