Le rose et le noir. Ludivine
Datte: 06/07/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
69,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... foutoir ! Et une fois de plus, l’idée qui m’effleurait de faire ma vie plutôt avec Ludivine, cette idée maintenant s’impose davantage.
Et de me rappeler les heures de discussions presque en cachette, au téléphone, entre les deux filles, et maintenant cet appel de Clara… Oui, il se passe quelque chose…
o-o
Plus tard c’est Ludivine qui rentre la première et qui s’étonne de l’absence de Laure.
Tant mieux, j’ai un trop plein d’amour, une envie de serrer une femme dans mes bras.
Je l’enlace, tente de l’embrasser, mais elle me repousse doucement.
— Ça ne va plus, toi et Laure ? murmure-t-elle. Je vous gêne, c’est certain !
— Mais non ! C’est elle, avec ses examens… Enfin je crois… Euh ! Et toi avec elle ?
— Oh ! On dort comme deux copines… Enfin presque toujours… répond-elle en se troublant. Mais tu me manques ! On pourrait, l’hôtel à nouveau, le midi, non ?
— Oui, peut-être… balbutié-je.
Elle me regarde et me prend les mains, amicalement, comme une grande sœur.
— Tu l ’aimes fort, n’est-ce pas ? Tu es inquiet, ça se voit. Votre truc à trois ça n’a pas l’air de marcher avec moi, hein ? Si j’ai bien compris, il y a cette Clara… Laure m’en parle souvent…
— Tu as tout compris… lâché-je en soupirant et en la prenant dans mes bras.
Elle me serre fort, loge sa tête au creux de mon épaule. Je fonds de ce contact, sa taille plus petite que celle de Laure accentuant mon sentiment protecteur. D’autant que, se déchaussant, elle descend de quelques centimètres ...
... sur mon torse, respirant le nez dans ma chemise.
Un « petit lot » tout en douceur que cette Ludivine… qu’on a envie de chouchouter, de border de tendresse… et qui cache un tempérament inattendu, des talents cachés.
Un élan me prend et je l’embrasse fougueusement, comme un naufragé cherchant de l’air au milieu des flots déchaînés. Elle répond à mon baiser, gémissant, se dressant sur la pointe des pieds.
Son corps frémit, et mon désir monte, mon ventre collé au sien. Je veux l’entraîner sur le canapé, submergé soudain d’une envie folle de la clouer là, de me fondre en elle, de m’y noyer.
Mais dans un sursaut elle se dégage, cheveux en bataille, essoufflée, les yeux brillants.
— Pas ici… souffle-t-elle, et Laure va rentrer… Demain. Demain midi, on va à l’hôtel…
Ses mains sur mes épaules elle me fixe, les lèvres encore humides de notre étreinte. Son regard est profond, amoureux, un brin désespéré. J’y lis une immense tendresse et mes yeux se mouillent de larmes. J’ai brusquement la gorge serrée, la boule à l’estomac…
Enfin elle me sourit gentiment, me caresse la joue, m’essuie le coin des yeux et murmure :
— N’oublie pas, n’oublie jamais, je serai toujours là…
o-o
Arrivée de Laure. D’un coup d’œil aux têtes que nous devons montrer, elle remarque que nous sommes émus. Avec un sourire entendu elle lâche, amusée :
— Ça va vous deux ? Je suis arrivée trop tôt ?
— Non, non… protesté-je en forçant un rire. On parlait…
Laure hausse les épaules, vient ...