1. Le rose et le noir. Ludivine


    Datte: 06/07/2019, Catégories: fh, ffh, fbi, hotel, amour, volupté, Oral 69, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... l’inonder.
    
    Elle reste ainsi quelques instants, assise, essoufflée, ses mains broyant mes cuisses.
    
    Un soupir puis elle me rejoint, allongée contre moi, une main sur sa chatte trempée.
    
    Nous sommes calmes, maintenant, nous tenant la main, à nous regarder. À nouveau ce silence, le bruit de nos souffles. Sans parler. Nous sommes bien, repus.
    
    À quoi pense-t-elle ? Ses yeux se noient dans les miens, j’y lis une profonde tendresse, la recherche d’un absolu, loin, profondément..
    
    — On est fous… murmure-t-elle. Mais j’avais envie… Dis-donc, tu étais sacrément amoureux !
    — Belle comme tu es, c’est pas bien difficile ! En plus experte… dis-je en riant.
    — Experte ? Ça veut dire ? s’insurge-t-elle en se redressant.
    — Ben… tu sais y faire ! T’es un canon au lit, comme on dit…
    — Ah ! J’aime faire l’amour, oui, voilà ! Et maintenant ? soupire-t-elle.
    
    Oui, et maintenant ? Au-delà de cette aventure, sa remarque me rappelle aux réalités. Aller plus loin à condition qu’elle veuille continuer l’expérience avec Laure… C’était le but…
    
    — Dis-moi… tu as réfléchi ? Tu sais, on en a parlé… risqué-je.
    — Ah ! Avec une fille, avec ta copine ? C’est ça ? chuchote-t-elle.
    
    Un silence. Elle me caresse les lèvres d’un doigt, me fouille du regard.
    
    Elle mime un baiser, fronce son nez et, mutine, me lâche :
    
    — Si j’accepte d’essayer, tous les deux ça continue ?
    — Oui… bien sûr, on s’arrangera. Et alors ?
    — Comme ça d’accord… Mais je ne sais pas si j’aimerai ! Je suis curieuse, ...
    ... c’est tout.
    — T’as pas envie quand même ?
    
    Elle frissonne, s’approche, m’embrasse doucement, se serre et reprend :
    
    — Oui ! C’est idiot, mais avant je n’y pensais pas. Ah, pourquoi pas ! Tu me la présente quand ? Mais j’ai peur, tu seras là ?
    — Oh ! C’est pas un sacrifice de vierge ! dis-je en riant. Je vais organiser, ce sera soft, et tu pourras toujours refuser…
    
    Toujours serrée, elle ronronne, ses mains me parcourent, toujours avec cette manière effleurée que maintenant j’adore. « Technique orientale ? » pensé-je amusé.
    
    Je remarque qu’elle a encore son soutif… ce balconnet fripon qui retient encore une gorge à explorer ! D’un doigt je fais glisser la bretelle, et tire sur le bonnet, dégageant un petit sein, bien formé, surmonté d’un gracieux téton dressé, rond, plutôt gros… Elle me sourit, simule un baiser et murmure :
    
    — Coquin ! Ils n’ont rien eu, eux. Oui, tète, tète-les !
    
    Lui découvrant l’autre sein, accoudé, je m’applique des lèvres et des dents à sucer ces bonbons. Un goût de sueur mêlé à son parfum m’enivre tandis que ma langue s’enroule autour tel un serpent affamé. Elle gémit, me maintenant la tête d’une main… tandis que de l’autre elle me cherche, demi ramolli.
    
    Mais elle sursaute, me rappelant qu’elle n’a plus le temps, qu’elle doit reprendre son boulot.
    
    Elle se redresse, m’aide à me lever et, debout et nus, nous échangeons un long baiser. J’ai le cœur gros, comme elle certainement.
    
    Devoir nous quitter… elle comme moi savons que c’est ...
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