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Sciences
Datte: 06/07/2019, Catégories: grosseins, bizarre, nonéro, fantastiqu, Auteur: Rain, Source: Revebebe
... situation. Nous le quittons en le remerciant de son accueil et décidons d’aller nous acheter un kebab pour le déjeuner. o000o Je viens de croquer dans mon sandwich quand mon portable sonne. C’est la mère de Mélanie. D’après mes souvenirs, nous nous étions dit que nous la rappellerions. Je décroche, légèrement angoissé : — Jérôme ? — Oui. — Il faudrait que vous veniez… Immédiatement ! — Qu’est-ce qu’il se passe ? — C’est Frank… La légère angoisse se mue en panique. — Quoi Frank ? Qu’est-ce qu’il lui est arrivé ? me renseigné-je, la gorge nouée. — Venez, c’est tout ! Inutile de discuter au téléphone, nous perdons du temps pour rien. Je vous attends. Je n’ai pas le temps de protester et n’aurai pas plus de précisions. Elle a déjà raccroché. o000o Qu’est-ce qu’il se sera encore passé ? Je suis assailli par maintes questions. Elles tourbillonnent dans mon esprit. J’imagine ce qui a bien pu se produire et, évidemment, j’envisage le pire : Frank est mort ! La saloperie de créature qui contrôle Mélanie l’a tué. Elle s’est jetée sur lui et lui a brisé les cervicales. J’arrive à me représenter sa tête qui pend mollement, ses yeux éteints, et ce masque de terreur qui remplace dorénavant son visage, et qui ne le quitte pas, même dans la mort… Avec Pauline, nous fonçons jusqu’à la voiture et retournons chez les parents de Mélanie. o000o Le portail d’entrée est grand ouvert lorsque nous arrivons. Je me permets de rouler sur le sentier de ...
... cailloux jusqu’au perron. Nous sortons à peine du véhicule quand la porte d’entrée s’ouvre sur la mère de Mélanie qui revêt encore sa robe de chambre alors qu’il est treize heures passées. Nous nous précipitons vers elle. Elle fond en larmes. o000o Les hoquets ne semblent pas vouloir cesser et les mots qui parviennent à sortir de sa bouche sont difficilement compréhensibles. Nous finissons par comprendre qu’il est arrivé quelque chose de grave à Frank, mais ignorons de quoi il s’agit, car elle a du mal à aligner trois mots d’affilée. J’ai envie de lui coller une tarte, comme dans les films, pour qu’elle se reprenne et réussisse enfin à me raconter ce qui s’est passé. Il nous faudra plus d’une demi-heure pour apprendre que Frank n’est plus là ! Christine a dû appeler le SAUS (Service d’Accueil des Urgences Spécialisées), une unité psychiatrique qui prend en charge les urgences psychiatriques. Cette nouvelle me dévaste ! Comment Frank a-t-il pu perdre la raison ? Je lui pose la question et elle y répond : — Frank n’a pas perdu la raison ! Mais il était tellement choqué ! Il ne réagissait plus et avait l’air de s’être retranché derrière une façade catatonique qui lui permettait de fuir la réalité devenue trop atroce… — ÉPARGNEZ-MOI VOS CONNERIES DE PSY ET DITES-MOI CE QUI LUI EST ARRIVÉ, crié-je. — Vers trois heures du matin, un hurlement m’a réveillée. Le temps d’enfiler ma robe de chambre et je me suis précipitée dans la chambre de Mélanie. Quand ...