Une femme pour Domino - Histoires de Sexe

Une femme pour Domino

... Valentine était étonnée qu’il ne se soit jamais rien passé entre eux.

Il était près de minuit et Valentine n’avait pas vu filer cette agréable soirée. Les trois liqueurs qu’elle avait pourtant bues lentement, lui avaient quelque peu échauffé l’esprit, et tout autant le corps. La grande brune aux allures de Cléopâtre moderne avait chaud. Elle devinait son visage nappé d’une légère sueur et se savait transpirer sous sa large chemise blanche. Val se sentait comme coincée dans ses jeans noirs serrés. Comme Éloïse en début de soirée, elle s’était déchaussée, mais aurait préféré se sentir moins engoncée dans ses vêtements.

— Tu ne nous as toujours pas parlé de tes projets de loisirs… Et évidemment, nous nous fichons de savoir si tu vas privilégier le surf, la randonnée, ou des visites de musées.

Éloïse lampa sa dernière gorgée de cognac et poussa un soupir lourd.

— Que veux-tu que je te dise,, Thom ? Je suis un peu perdue ici. Trouver chaussure à mon pied risque d’être un tantinet difficile…
— Déjà que tu n’as plus tes escarpins…

Valentine avait parlé avec une moue amusée.

— Toi non plus… Tu as de très jolis pieds d’ailleurs… Tu chausses du combien ?

Le rire grave de Thomas fit presque sursauter les deux femmes.

— Ben quoi… J’ai dit une connerie ?

Son invitée jeta un coup d’œil décontenancé à son hôtesse qui avait légèrement rougi.

— Non ! Je… Thom est tout simplement un gros con… Je complexe sur mes pieds et il se moque de moi régulièrement.
— Tu ...

... es un gros con !

Éloïse rit à son tour après sa petite tirade, suivie par un le gros con hilare, bouteille en main et servant un autre cognac à son amie.

— Un complexe ? Je ne blaguais pas. Je trouve que tu as de jolis pieds.
— Un quarante-quatre fillette… tu parles que…

Madame Lemark, toujours aussi rouge, laissa filer un soupir légèrement agacé et la jolie madame Mancieul lui coupa la parole.

— Je dirais que c’est heureux vu ton gabarit. Putain Valentine… tu es…
— Gigantesque.
— Très belle ! Superbe ! Moi qui suis très dominatrice avec les filles… Ouf… Tu me ferais presque peur. Mais bordel, Val… tu fais presque deux mètres de haut…
— 1,90, et c’est trop.
— C’est terriblement excitant, oui !
— Ah bon ?

De nouveau, le mâle de la soirée avait ri sans toutefois en rajouter.

— Parfaitement oui… Pour une femme. Je veux dire… Bon… Pour certains hommes aussi certainement… Beaucoup se montreront pourtant trop bêtes pour apprécier un « machin » comme Valentine…
— Tu sais ce qu’elle te dit le « machin »…

Une vilaine grimace parfaitement composée déformait la large bouche sensuelle de la belle brune.

— Mon homme est simplement con quand il s’agit de mes pieds. Pour le « machin »… il assume totalement.

La jolie blonde hocha la tête et prit le temps de boire une gorgée de café. Elle adorait un café corsé au cognac, surtout après un succulent dîner.

— Tu es… OK ! Je vais le dire, mais attention… c’est sans arrière-pensée. Tu es l’une des plus belles ...