1. Une femme pour Domino


    Datte: 16/11/2023, Catégories: ff, ffh, fbi, candaul, fépilée, fsoumise, fdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme sm, init, initiat, Auteur: Juliette G

    L’invitée de Thomas avait une classe naturelle que Valentine Lemark n’avait jamais vue chez une autre femme. Elle portait une simple robe noire, légèrement décolletée en sage arrondi et des escarpins vernis assortis au vêtement. Ce n’était pas la tenue, mais bel et bien la dame qui dégageait cette impression de classieux, à rendre folle de jalousie n’importe quelle gravure de mode. Il était clair que si son invitée avait porté une robe de marque luxueuse, comme de simples jeans, rien ne changerait. À peine assise dans son fauteuil, madame Mancieul demandait poliment si elle pouvait se déchausser. Valentine était alors restée un long moment à contempler un mignon petit pied nu aux délicats orteils peints de nacre, sans même se rendre compte de son comportement inopportun. La grande brune s’était ensuite laissée hypnotiser par une épaisse chaînette qui habillait une cheville délicate.
    
    Éloïse Mancieul. Intelligence vive et nombreux diplômes. Psychologue du travail par choix, mais pouvant prétendre à un travail lui amenant plus de prestige, comme plus de responsabilités. Elle était en fait détentrice d’un doctorat en psychiatrie. D’abord, elle avait été une jeune femme engagée politiquement, comme dans d’autres combats où elle s’activait à la défense d’idéologies qui lui tenaient à cœur. Puis, Éloïse se faisait femme aventurière, plaquant sans regret une vie bien remplie pour découvrir un peu plus de son monde. Ensuite, devenue plus mature et un peu blasée, elle se décidait à ...
    ... profiter de ce monde plus égoïstement, avant qu’il ne s’effondre d’une façon ou d’une autre. Bisexualité dans la jeunesse, puis un choix réfléchi dans sa quarantaine d’années. Trop d’hommes s’étaient montrés décevants avant même de se retrouver dans son lit. Ce seraient donc les femmes. Et puis, la mort tragique de ses parents. Un drame qui laissait un patrimoine assez conséquent à Éloïse pour qu’elle puisse se consacrer plus pleinement à ses petits égoïsmes. Des loisirs de toutes sortes et surtout des voyages autour du globe et les délicieux plaisirs du sexe. Et finalement, le rachat et la direction d’une petite entreprise artisanale. Une petite société au personnel uniquement féminin. D’entrée, Éloïse Mancieul traitait ses salariées en assistantes, plutôt qu’en employées. Un monde de lingerie fine, et une clientèle assez aisée pour s’offrir les produits de qualité produits par son entreprise. Une société devenue très rentable une fois dirigée par sa nouvelle patronne.
    
    Éloïse Mancieul avait parlé de son âge avec une moue quelque peu désabusée. Si elle affichait quarante-sept printemps à son compteur biologique, elle était parfaitement consciente de paraître bien plus jeune. Sa mère, elle aussi, avait eu ce petit avantage. Un atout que d’autres femmes ne possédaient pas. Une façon assez jubilatoire pour Éloïse de faire un pied de nez au temps qui passait. Mais en réalité, cet atout génétique ne ferait que retarder une logique échéance. Personne ne gagnerait jamais contre ...
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