Une femme pour Domino - Histoires de Sexe

Une femme pour Domino

... amant.

— Ce n’est pas trop dur pour toi ? Enfin… Tu vois ce que je veux dire…
— C’est terriblement dur tu veux dire ! Mais c’est supportable…

Éloïse Mancieul lâcha une petite grimace amusée sans répondre à la boutade et reporta son attention sur son charmant fardeau.

— Tu es bien ?
— Très bien oui.
— C’est parfait alors… Je ne voulais pas que ta première fois avec une femme se passe ainsi. Je voulais commencer d’une autre manière. Te faire d’abord découvrir mes caresses…
— J’ai beaucoup aimé, Éloïse.
— Oui… Moi aussi j’ai adoré. Écoute-moi, ma belle. Je voulais m’occuper de toi. Et seulement ensuite, tu te serais lancée. Si tu en avais éprouvé le désir. C’est surtout pour Valentine… Elle n’est pas aussi salope, ni aussi docile que toi. Tu comprends ?
— Oui.

Cléopâtre, regard braqué sur la psychologue, paraissait attentive. Valentine, une nouvelle fois, resta comme statufiée. Une brusque envie de se dégager du corps sous elle et de déguerpir au plus vite la fit frémir. Une réaction inconsciente du double de la salope soumise qui n’échappa pas à la psychologue.

— Valentine est effrayée ?
— Oui, elle l’est.
— Val devrait te faire confiance. Nous faire confiance. Tu ne crois pas, ma chérie ?
— Elle me fait confiance. Pour le moment… Dis-moi ce que tu veux vraiment ?

Val, lèvre inférieure mordue nerveusement, retenait sa respiration.

— Je voulais que ce soit elle qui découvre mes caresses. Les mains d’une femme en première approche… Mais je n’en peux ...

... plus là… J’ai envie de toi ! Alors… Tu vas aller en discuter avec ta maîtresse. C’est à vous de voir… Si tu reviens, je ne veux plus de ce maquillage et je te veux toute nue. Ou c’est Val qui reviendra… Maintenant file ma jolie !

Un moment de silence qui parut à Éloïse une petite éternité et la poupée releva la tête, abandonnant son épaule pour la regarder.

— Je vais me débarbouiller…
— Je te laisse faire, mais… Tu prends de gros risques. C’est la première fois que Valentine et Domino sont… réunies. Enfin… que l’on s’adresse à elles. Je sais que tu connais ça mieux que moi, mais je crois que tout ça pourrait mal se terminer. Non ?

Le sourire de madame Mancieul, d’abord amusé, se fit rassurant. Elle reposa son verre de cognac dans lequel elle avait à peine trempé ses lèvres.

— Je ne suis pas là en tant que médecin, mais je le suis néanmoins. Valentine ne souffre d’aucune pathologie. Tu n’as pas l’air d’y croire d’ailleurs. C’est plutôt ça que je trouve inquiétant.
— Je ne suis pas toubib, mais pas totalement idiot. Je ne suis pas inquiet pour elle. Il n’y a que dans nos jeux que ma chérie se comporte ainsi. Uniquement dans nos petits délires. C’est un jeu pour elle. Un jeu complexe, mais qu’elle contrôle…
— Oh que non, c’est là où tu te trompes. Ce n’est pas un jeu. C’est même loin de l’être. Valentine, pour quelle raison je ne sais pas, et ça ne regarde qu’elle, a découvert cette faculté de se lâcher totalement. Une opportunité de devenir une autre femme sous ...