1. Maud et Sandrine (1)


    Datte: 16/11/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... liste, avait entrepris d’en faire le tour. La chance lui avait souri. En poussant la porte du second, elle l’avait découverte accroupie au pied d’un présentoir de lunettes de soleil.
    
    - C’est pas vrai ! Maud ! Mais qu’est-ce que tu fais là ? Oh, je suis contente. Je suis contente, tu peux pas savoir ! C’est souvent que je pense à toi. Et que je me demandais comment j’allais bien pouvoir te retrouver.
    
    - Eh, ben tu vois, on a eu la même idée…- Bon, mais qu’on fasse un truc ! Qu’on reparle de tout ça. T’es libre ce soir ? On se fait un resto ?
    
    - Oui, mais alors un Chinois. Ça s’impose.
    
    Ça s’imposait, oui.
    
    Et elles se sont retrouvées devant des rouleaux de printemps. À parler de là-bas. De ce soir-là. Maud s’est faite rêveuse.
    
    - Ils assuraient quand même, ces types !
    
    - Au moins Franck. Parce que Denis il a vite été hors jeu.
    
    - Pas grave. Il restait l’autre. Dont on s’est allègrement occupées ensemble.
    
    - Ah, t’as aimé, ça, hein !
    
    - Oh, que oui ! Pas toi ?
    
    - J’ai adoré.
    
    - Tu me dirais le contraire…- C’est mille fois excitant, en fait, à plusieurs. On voit les autres. On les entend. On sait qu’ils regardent aussi. Ça te fait un de ces putains de climat !
    
    Elles sont allées se chercher une assiette de canard laqué chacune.
    
    - Bon, mais… et depuis ?
    
    Maud a pris un air navré.
    
    - Depuis… le désert. Ou quasiment. Et toi ?
    
    - Moi ?
    
    Sandrine a fait claquer avec gourmandise sa langue contre son palais.
    
    - Je me suis déniché un de ces ...
    ... petits étalons… La trentaine. Un air canaille comme c’est pas possible. Et puis des yeux que c’est à se mettre à genoux devant. Quoique… j’ai pas trop l’occasion de les voir ses yeux. Du moins quand on est en pleine action. Forcément ! Je lui tourne le dos.
    
    - C’est la levrette alors ! À chaque fois ?
    
    - À chaque fois, oui !
    
    Ses yeux se sont embrumés.
    
    - C’est trop comment ça se passe avec lui. T’as pas de préliminaires. Jamais. On entre dans la chambre. Et aussitôt dans le vif du sujet. Je me mets à quatre pattes. Il me déculotte. Et il m’enfourne aussi sec. Sec, c’est d’ailleurs pas le mot. Parce qu’en réalité, je suis trempée. C’est l’idée que ça va se passer comme ça qui m’excite. Qu’il va me saillir sans autre forme de procès. Je te prends un de ces pieds ! Ah, je peux te dire que je me la remue, ma chatte, autour de sa bite ! Et ce qu’il y a aussi, c’est qu’il tient sacrément la distance. Souvent, c’est trois fois, quatre fois que je jouis avant qu’il arrive à son terme. C’en est même presque frustrant des fois tellement t’as envie de te le sentir éclater dedans. Et quand ça arrive enfin… Hou la la !
    
    Elle a soupiré.
    
    - Il m’épuise. Il m’épuise littéralement.
    
    Et repoussé son assiette.
    
    - Je te le ferai connaître, si tu veux.
    
    - À moi ?
    
    - Ben oui, à toi ! Pas au roi de Prusse. Ça te dit pas ?
    
    - Oh, si ! Si !
    
    Elle a éclaté de rire.
    
    - Le cri du cœur ! Et t’en mouilles ta petite culotte, je suis sûre ! Non ?
    
    - Un peu.
    
    - Tu parles ! Alors là ...