1. Maud et Sandrine (1)


    Datte: 16/11/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Je suis tombé amoureux de Maud, l’héroïne à laquelle Micky a donné naissance dans l’épisode 4 de « Femmes esseulées, mais pas seules » Et j’ai eu envie de lui imaginer d’autres aventures. Voici donc le premier épisode de celles-ci. Avec, bien entendu, la bénédiction de Micky.
    
    Au retour de ses vacances en Chine, Maud s’était mise à traîner une mourante vie. Au boulot, ce n’était pas la joie. On procédait à une grande restructuration. Il était question de licenciements sans qu’on parvienne à savoir quand ni qui.
    
    Parce qu’il habitait à proximité immédiate du lycée et du collège, il avait été décidé que les enfants passeraient l’année scolaire chez leur père. Aussi errait-elle, comme une âme en peine, dans la maison vide.
    
    Côté cul, elle avait accumulé les fiascos. Un certain Bastien, qu’elle avait rencontré dans un bar et dont les yeux verts velours l’avaient fascinée, baisait comme un fer à souder. Elle n’avait pas voulu le revoir. Quant au Martial qu’elle avait harponné à la piscine, sans être un foudre de guerre, il ne se défendait pas trop mal au lit. Mais, par contre, elle s’était fait incendier, au téléphone, par sa femme, une hystérique qui avait trouvé son numéro sur le portable de son mari.
    
    Désabusée, elle avait renoncé, dans l’attente de jours meilleurs. Ce qui ne l’empêchait évidemment pas de s’offrir de délicieuses petites chevauchées en solitaire. Avec ou sans l’aide de ses jouets favoris. C’était alors presque systématiquement qu’elle retournait en ...
    ... pensée là-bas, à Shanghai, en compagnie de Sandrine et de leurs deux amants d’un soir. Quels délicieux moments elles avaient passés ! Comment elles s’étaient éclatées ! Elle revivait la scène. Elle revoyait la queue de Franck qui allait et venait, impériale, dans la chatte accueillante de sa compagne de vacances. Quelle sacrée partie de jambes en l’air ça avait été, n’empêche ! Comment elles avaient miaulé toutes les deux ! Et puis ils leur avaient fait le cul. Et se faire faire le cul, c’était un truc, ça, elle, mais un truc ! Elle fermait les yeux, elle s’humectait deux doigts, elle se les y enfilait dedans, tandis que, de l’autre main, elle se tourbillonnait voluptueusement le bouton. Et elle hurlait son bonheur en bénissant le ciel que ses enfants soient chez leur père.
    
    Tant d’images ! Qui l’assaillaient. Qui l’envahissaient. Celles du visage de Sandrine souvent, tout près du sien, à le toucher, le regard perdu, les lèvres entrouvertes, les joues creusées par le plaisir, tandis que leurs amants d’un soir les prenaient en levrette et les pilonnaient à qui mieux mieux. Et elle jouissait encore, les yeux plongés dans ceux de Sandrine.
    
    Sandrine ! Dans le tumulte de l’aéroport, elles n’avaient seulement pas songé à échanger leurs numéros. Mais… mais elle se souvenait qu’elle lui avait dit qu’elle travaillait dans un magasin d’optique. Elle lui avait même précisé qu’il était situé dans le quinzième. Il ne devait pas y en avoir des milliers. Et Maud, après en avoir dressé la ...
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