1. Science-fiction : Domination d'une jeune femme artificielle (4)


    Datte: 06/07/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: D5F6z8, Source: Xstory

    ... mon épaule. Elle sentait bon. Elle était toute joyeuse. Chaque drone a délicatement déposé un casque de réalité virtuelle sur nos têtes, recouvrant ainsi nos yeux.
    
    Soudain, la salle blanche a pris l’apparence d’un palais royal de l’Egypte antique. Le trou au milieu de la pièce était bien une piscine, mais remplie d’eau virtuelle hyper-réaliste, et de crocodiles rouges. Les murs étaient désormais ouverts sur un horizon désertique. Les quatre piliers se prolongeaient virtuellement jusqu’au plafond, beiges comme les pyramides au loin, et décorés de toutes sortes de hiéroglyphes. Le lieu était rempli d’hommes et de femmes en images de synthèse qui se hâtaient d’aller vers le mur du fond. En effet, là-bas, on pouvait voir Cléopâtre assise sur son trône.
    
    Je me suis tourné vers Melina mais je n’ai pas vu son corps contre le mien, que je ressentais pourtant très bien et dont j’appréciais le parfum. J’ai vu à la place une sphère métallique grise à la place de sa tête et rien d’autre entre cet objet étrange et le sol. En fait, en apparence, tous les visiteurs, et le guide aussi, n’étaient plus que des sphères métalliques qui flottaient au dessus du sol à l’endroit exact où se trouvaient leurs casques de réalité virtuelle dans la vraie vie. Sur cette sphère, un petit cercle noir indiquait où se trouvait les yeux de la personne pour pouvoir suivre son regard. Nous étions tout juste assez désincarnés pour ne pas faire parti de la scène à laquelle nous assistions, mais pas assez ...
    ... pour que nous puissions nous rentrer dedans par accident dans le monde réel. Monde réel auquel s’était superposé des images exquises de l’antiquité égyptienne.
    
    Finalement, cette expérience s’annonçait bien. Je redoutais le moment où, en sortant du musée, Melina allait me demander d’un air niais ce que les crocodiles rouges symbolisaient selon moi comme aspect du « paradigme sociétal » ou une connerie de ce genre, mais à part cela je sentais que je pouvais m’amuser. Toutes les vraies personnes ont contourné l’espèce de piscine du milieu pour rejoindre l’attroupement au fond de la pièce : une bonne centaine de personnes en images de synthèse entouraient le trône de la reine. Des gardes, des serviteurs, des dignitaires. Tous plus beaux les uns que les autres. Des peaux mates impeccables (la seule variété en termes de couleur de peau se trouvait chez les servantes et les esclaves). Des visages à la symétrie parfaite visiblement plagiés des robots en vente un peu partout en ville. Et bien sûr, Cléopâtre, reconnaissable au premier coup d’œil. Inutile de la décrire, ce que vous imaginez lorsque vous entendez « Cléopâtre », c’est cela qu’on avait sous les yeux.
    
    La reine avait un air hautain et crachait sèchement des instructions dans une langue étrangère. Mon cœur a fait un bon dans ma poitrine lorsque j’ai vu à qui elle s’adressait. J’avais raison, les visages de ces entités numériques étaient bien plagiés des androïdes disponibles dans le commerce. En face de moi, je voyais une ...
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