La bataille des cinq espions
Datte: 13/11/2023,
Catégories:
fh,
hotel,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
pénétratio,
fsodo,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... J’ai opiné du chef et nous sommes partis nous retrouver entre les cartons de disques et de la littérature sur la culture et le monde de la musique.
— Mais Raïssa, comment et pourquoi as-tu surgi en plein milieu de la bataille ? demandé-je.
— Charlène m’a demandé de l’épauler. Elle savait que des agents – de l’étranger ou non – étaient sur sa piste. Mais elle ne pouvait pas éviter sa mission, elle devait inviter (elle a pointé Malika en l’ignorant) Rapace chez elle, il ne restait que peu de jours avant la fin de l’opération…
— Rapace, c’est le nom de code de Malika ? m’enquiers-je.
Charlène fait une moue en fermant les yeux, ce qui signifie : « Oui, et tu n’étais pas supposé le savoir… », avant de reprendre :
— Depuis une certaine opération qui s’est déroulée dernièrement aux États-Unis – dont je ne suis pas au courant, je dois avouer –, le Comité d’Action est sur les dents…
Raïssa et moi nous fixons des yeux, nous connaissons peut-être cette opération. Charlène continue :
— Je me savais sur écoute, et filée. Mais je ne pouvais me défiler, j’avais une mission à accomplir. J’ai donc demandé à Raïssa, à qui j’ai parfaitement confiance, d’être là, au cas où… et j’ai bien fait !
Je réfléchis aux protagonistes de toute cette histoire dont je n’ai aucun élément, mais dont je semble être le dindon de la farce :
— Nicolas et William, ensemble sur un même coup. Juliette qui prend ces aises et qui va sur le terrain. Ma mission actuelle qui ne rime à rien, ...
... seulement à tenir un commerce… je ne comprends plus rien…
— Moi non plus, avoue Charlène.
— Pareil, renchéri Raïssa.
Et un silence tombe sur l’appartement, j’aurais cru pouvoir entendre la musique de tous ces disques encore emballés dans les cartons qui auraient comme destination les rayons de mon magasin, je tente de réunir les divers fils reliant Nicolas, l’éternel apprenti-espion, William l’acolyte de Raïssa qui était supposé être blessé, Juliette notre Supérieur qui avait tenté de me draguer, mais s’était laissé aller avec l’Aristo, Charlène, Raïssa, et moi…
La voix de Malika s’élance dans le silence, soudainement :
— Tu m’avais parlé hier d’un de tes camarades, en qui tu avais toute confiance… Richard ?
— Tu lui en as parlé ? s’exclame Raïssa.
— Je lui ai tout raconté, oui ! à destination de Raïssa, puis je me retourne vers Malika en affirmant : tu as raison, c’est vrai. Puis vers Charlène : Qu’en penses-tu ?
Elle prend une grande respiration et se doute de quelque chose :
— Et si c’était lui qui était derrière tout ça ?
— Il faudra alors être plus malin…
Raïssa et Charlène partent quelques minutes plus tard, après que nous ayons établi une ligne de communication pour nous seuls. Raïssa ignore Malika, Charlène lui fait la bise.
J’embrasse enfin Malika.
La nuit. Il fait noir. Ni Malika ni moi ne dormons. Nous sommes bien, tout simplement, au lit, nus, enlacés. Elle me murmure dans l’oreille : « Mais qui es-tu, finalement ? »
Elle sent mes épaules ...