1. La bataille des cinq espions


    Datte: 13/11/2023, Catégories: fh, hotel, voyage, Voyeur / Exhib / Nudisme Transexuels pénétratio, fsodo, policier, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... l’inconscience en râlant de nouveau et je me suis retrouvé devant Charlène, les cheveux toujours attachés, mais ébouriffés, prête à s’élancer contre moi et la dernière silhouette intruse en noir, plus féminine que les deux précédents, en position de bagarre toutes les deux contre moi.
    
    La dernière arrivée s’est jetée comme une tigresse, j’ai paré ses coups, j’ai tenté de contre-attaquer, elle m’a mis dos au mur, j’ai roulé sur celui-ci avant de répliquer d’une salve d’impacts esquivée aisément par mon adversaire. Elle s’est élancée de nouveau et j’ai enfin pu frapper du coude, contrecoup et perte d’équilibre, nous avons chu l’un sur l’autre. J’ai tenté de maintenir les poignets de mon opposante, mon poids sur son corps que je sentais chaud et ferme et rapide, car j’ai reçu un coup de genou entre mes jambes qui lui a permis de se relever en un bond pour rejoindre Charlène, toujours aux aguets.
    
    Un coup d’œil vers le salon, Malika était debout, le verre toujours à la main, subjuguée par la violence du combat qui venait d’avoir lieu. C’est elle qui a mis fin à l’animosité :
    
    — OK, c’est assez, c’est assez ! Mais qui êtes-vous donc ?
    
    La silhouette féminine cagoulée en noir a avancé par à-coup vers moi, menaçante, son menton allant de haut en bas, prête à défendre Charlène quand celle-ci a posé un bras conciliant sur son épaule :
    
    — Arrête, arrête, je crois qu’on le connaît…
    
    La combattante agressive a levé le menton vers moi en jappant :
    
    — Montre-toi !
    
    Et ...
    ... j’aurais reconnu cette voix parmi toutes les voix. Je souriais quand j’ai soulevé la cagoule. La combattante en noir s’est aussi esclaffée lorsqu’elle a retiré la sienne et nous nous sommes enfin retrouvés, Charlène, Raïssa et moi, ensemble, encore une fois.
    
    — Salut vous deux…
    — Mais qu’est-ce que tu fais ici ? a demandé Raïssa, franchement étonnée.
    
    Je me suis alors tourné vers Malika, debout au centre du salon, au milieu des débris de la table basse et de la vitre du buffet non loin, le visage interdit face à la situation :
    
    — Malika, je te présente Raïssa. Et Charlène que tu connais déjà. Mes deux complices.
    
    Malika a hoché de la tête puis a bu son verre d’un seul trait avant de dire, de manière ironique :
    
    — Enchantée ?
    
    Trois femmes sont assises dans mon salon. J’ai fait l’amour avec ses trois femmes. Je les aime tous les trois.
    
    — Voilà, mon plan était simple : faire parler Charlène de son stratagème.
    
    Celle-ci sourit, déplace sa longue queue de cheval derrière son épaule et confirme mes soupçons :
    
    — En effet, c’était une tactique des Affaires Internes. On s’est dit que si Malika ou toi tombiez sous le charme d’un des agents, votre histoire d’amour ne tiendrait pas… donc on ne pouvait te laisser en parler à Malika. Tu m’excuses Malika ?
    
    L’interpellée se trouve au centre d’une rencontre d’agents de renseignements qui détricotent les opérations enchâssées les unes aux autres. Malika comprend ce qui est en jeu sans que nous ayons eu à lui dire : ni ...
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