La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1656)
Datte: 11/11/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... maternel. Impossible pour moi d’imaginer ma mère autrement que celle qu’elle avait été avec moi… et pourtant !
- Monsieur Antoine n’est pas avec vous aujourd’hui ?
- Eh non Louise, hélas, il travaille.
Bien évidemment, Louise, toujours discrète, ne cherchait pas à en savoir plus… Pourtant j’étais persuadé qu’elle savait beaucoup de choses… J’étais même convaincu qu’elle devait connaitre ce qu’avait été la vie dissolue de mes parents, mais aussi ce qu’était la mienne maintenant. Parfois, par un petit sous-entendu qu’elle lâchait inopinément, avant de se reprendre prestement, m’indiquait qu’elle était beaucoup informée qu’elle n’y laissait paraitre… Mais cette femme étant tolérante, elle respectait la vie de chacun avec mansuétude et largeur d’esprit. Je l’admirais ! Alors que je dégustais une nouvelle madeleine faite par Louise, mon téléphone vibrait dans ma poche, m’annonçant l’arrivée d’un texto.
- Lâche la vieille et ramène-toi au plus vite au Château, on a besoin de toi, salope ! Signé, Madame Marie.
J’avais totalement oublié les caméras de surveillance placées chez moi… La sadique cuisinière du Château devait m’épier, m’observer, m’avoir à l’œil puisqu’elle me savait avec Louise… La vieille avait-elle dit… En tout point, je haïssais cette femme, comment pouvait-elle être aussi dure dans ses propos ? Comment se permettait-elle de nommer Louise ainsi ? Comment pouvait-elle aussi perverse et sadique dans sa façon d’être ? « Une vraie mégère acariâtre » ...
... pensais-je même, alors que Louise se relevait du fauteuil…
- Je dois vous quitter, Monsieur Alexandre, me dit-elle comme si elle se doutait de quelque chose…- Prenez votre temps, Louise !, mentais-je- Oh non Monsieur Alexandre, il faut que je file… Je pense que vous êtes attendu !
- Comment savez-vous ça, Louise…- Je ne sais pas… Votre visage blême à la lecture de votre message reçu ou bien mon instinct de femme, mon petit…
Louise me souriait, en clignant un œil malicieux.
- Vos parents aussi blêmissaient lorsqu’ils recevaient un appel téléphonique. Oui ils blêmissaient comme vous venez de le faire Monsieur Alexandre, et suite à cet appel, ils partaient toujours très vite… comme vous allez le faire, d’ailleurs. Alors je ne veux pas vous mettre en retard, je vous laisse vous préparer ! Bonne soirée à vous, Monsieur Alexandre !
- Je peux vous redescendre en voiture jusqu’à chez vous, Louise.
- Oh non, marcher me fait du bien… Et souvenez-vous de ce que je vous ai dit… Mordez la vie à pleines dents, Monsieur Alexandre…
Je quittais la Bastide en trombe, laissant Louise derrière le panache de poussière soulevé par les pneus de mon véhicule. Lorsque j’arrivais au Château, Madame Marie était déjà installée debout, le regard haut, sur le perron, habillée avec sa jupe noire en skaï et sa cravache en main. Visiblement elle regardait sa montre…. En hâte, dans ma voiture, je me dévêtis et regagnais, à poil, le perron en courant. Sans un mot, les doigts de la cuisinière ...