1. Rêverie ou réalité


    Datte: 03/11/2023, Catégories: fh, extracon, copains, vacances, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: François Angler, Source: Revebebe

    ... viens.
    — Alors, défonce-moi ! Ne cherche pas à te retenir.
    
    Frédéric ferma les yeux. Agrippé aux hanches de Christine, il laboura ses reins, il donna de grands coups de plus en plus brutaux. Son pubis claqua sur les fesses. Chris sentit son amant s’emballer, il était en rut, et elle aimait ça. Une dizaine de coups de reins, puis Fred se cambra. Il lâcha sa semence au fond de ce vagin. Il resta immobile un bref instant avant de reprendre sa cavalcade. Il espérait tellement faire jouir Christine tant qu’il bandait encore. Chris, pour sa part, avait glissé sa main entre ses cuisses et se caressait pour atteindre l’orgasme qu’elle sentait si proche. Le sexe ramolli de Fred sortit sans qu’il le veuille vraiment. Il observa sa partenaire se masturber, puis décida de s’agenouiller derrière elle et approcha sa bouche de cette vulve qu’il lécha avec délice, recueillant ses sécrétions corporelles. La sensation de cette langue qui agaçait son clitoris aida Chris à atteindre le point de non-retour. Elle enfouit sa tête entre ses bras et arrêta de se toucher, ce fut cette bouche qui l’emmena au septième ciel. Un long silence suivit avant que Christine ne parle.
    
    — Merci, Fred. C’était super !
    — C’est moi qui te remercie… J’étais pas sûr d’être encore capable de faire jouir une femme.
    — Et pourquoi n’en serais-tu pas capable ?
    — Avec Clarice, ce n’est pas top côté câlin !
    — Ah bon ?
    — Si elle sait que je t’ai dit ça, elle va me tuer.
    — Tu peux me parler, je ne te jugerai pas et ...
    ... ne dirais rien à Clarice.
    
    Frédéric regarda Christine tout en remettant son boxer et son short. Il hésita à parler, à avouer la misère sexuelle dans laquelle il errait depuis dix ans.
    
    — C’est difficile pour un homme d’avouer ses faiblesses en matière de sexualité.
    — Dès que tu te sentiras prêt, je serai là pour t’écouter.
    
    Elle se releva et le prit dans ses bras. Au creux de l’oreille, elle lui avoua :
    
    — Et si tu as envie d’un câlin, n’hésite pas à venir me voir, j’ai beaucoup aimé ce moment, et aussi ceux vécus hier sans oublier ce qui s’est passé le mois dernier.
    
    Frédéric, ému, regarda Christine. Il prit son visage entre ses mains et l’embrassa avec passion. Une éternité qu’il n’avait pas roulé une pelle comme celle-là.
    
    — Tu es une sacrée coquine.
    — Et tu n’as pas tout vu ! Toi aussi, tu es un sacré coquin.
    
    Elle s’éclipsa vers sa chambre, le laissant là. Elle n’avait vraiment pas été sage… pas raisonnable du tout.
    
    Frédéric s’assit sur le transat, il n’en revenait pas de ce qui venait de se passer. Lui, si timide, si angoissé, venait de faire l’amour à la meilleure amie de sa femme. Il regarda le vieux poirier, il avait bien travaillé ce jour-là, il était bien en droit de se reposer. Ainsi, il s’allongea et s’endormit très vite, comme souvent après l’amour.
    
    Une mouche virevolta au-dessus de l’homme endormi, elle décida d’atterrir sur le visage de Frédéric. Elle marcha sur sa joue, remonta sur son nez. Une main la chassa, mais elle revint, et tout ...
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