1. « Josy » La petite salope au camping. Épisode 5


    Datte: 30/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    Après mon entretien d’embauche avec Marius, lorsque j’étais rentrée à la maison, j’avais le sourire, je venais de trouver un emploi. Si cela rendit ma mère joyeuse, ce ne fut pas le cas pour André. Il connaissait ce type et n’avait aucune confiance en lui, il était très jaloux malgré qu’il me fasse encore la tête. Il en fit aussitôt la remarque à maman. Celle-ci lui répondit du tac au tac : « Elle a un travail, c’est ce que tu voulais. Non ? »
    
    Pourtant n’ayant pas encore 21 ans, ma mère devait venir avec moi signer le contrat de travail contre l’avis du docteur mais n’ayant aucun droit sur moi, il ne put rien contre ma décision, ce qui le mit hors de lui, il était sorti de table très en colère. Toutefois, maman me mit en garde, lorsque je lui avais dit que j’appréciais beaucoup Marius : « Fais très attention à lui, ne fais pas comme moi. C’est un manipulateur, j’ai eu le tort de lui céder tout de suite, je ne pouvais plus me passer de lui.
    
    Ma mère m’expliqua qu’avec ce genre de type qui savait s’y prendre en apportant beaucoup de plaisir à une femme, il fallait se faire désirer le plus longtemps possible. Sans le brusquer, je devais en faire un peu mais sans jamais me donner à lui, tout au moins pendant un bon moment : « Tu verras, après il te mangera dans la main. » Ne désirant pas me faire violer, je lui en fis la remarque. Cependant, maman connaissait très bien Marius, il n’était pas du tout comme son père. Il était patient, il aimait jouer et très fier de lui, ...
    ... lorsqu’il parvenait à mettre dans son lit, une femme qui lui résistait.
    
    Comme il y avait de l’eau dans le gaz entre le docteur et sa soubrette, le lendemain matin après la signature, ne désirant pas être présente lorsque ma mère rentrerait à la maison, j’avais accepté volontiers la proposition de Marius qui m’avait demandé de faire un petit essai. Je ne l’avais pas quitté de la matinée, toujours aussi tactile, il m’avait appris à faire les cafés à la machine et les demis de bière à la pression. Ses mains toujours sur une de mes hanches ou sur mes épaules, derrière le bar son corps frôlait le mien à chaque occasion. Cela me mettait sous tension mais je pense qu’il l’était tout autant, voire bien plus.
    
    Pour le service en salle, ce fut Christiane qui m’avait montré ce que je devais faire et toujours avec le sourire devant les clients. Le plus difficile fut de réussir à remplir les verres de vins sans faux col. Franchement, je me sentais déjà à mon aise dans un bistrot, j’étais très à l’aise, je devais avoir la bosse du commerce. La présence de Marius me rassurait, surtout lorsqu’un client avait voulu me mettre la main aux fesses :— Norbert ! Ne recommence jamais ça avec Josy.
    
    Le retraité n’avait pas osé répondre, il s’excusa tout de suite et n’était pas près de recommencer. C’était également un avertissement pour les autres clients. Je fus doublement surprise, le surnom qu’il me donna ne me plaisait pas plus que cela mais j’acceptai volontiers ce « Josy », ce fut surtout la ...
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