Grosse(s) cylindrée(s) - Histoires de Sexe

Grosse(s) cylindrée(s)

... les chevilles !
— Dans ce cas, restez sur place, mais n’intervenez pas !
— Mais ?

Assez interloquée, elle me regarde. Je fais un signe d’apaisement :

— Maga, fais comme te dit ton mari. Après, on avisera… Attends-nous auprès de la moto, ce sera mieux.

Lentement, elle part se poser à côté de ma moto. Son mari me dit alors :

— Amusant, elle vous obéit mieux qu’à moi.
— Si vous vouliez bien me dire ce que vous avez derrière la tête ?
— Vous êtes impatient ? Ce n’est pas une qualité pour un commerçant.
— Je crois savoir que j’ai plutôt le rôle d’amant, c’est vous qui venez de le dire.

Il tapote sur mon épaule :

— D’accord, arrêtons-là de tourner autour du pot, mon cher Sébastien. Vous possédez diverses motos, n’est-ce pas ?
— Oui fatalement, puisque j’en vends à longueur d’année…
— Sans oublier divers accessoires que parfois ma femme revêt, n’est-ce pas ?
— C’est évident… C’est même mon activité la plus… attractive…

Je ne comprends pas où il veut en venir. La suite arrive :

— De plus, vous ne semblez pas avoir de problème pour dénicher un local, si possible isolé.
— En effet… où voulez-vous en venir ? Vous voulez une moto pour rajeunir à votre tour ? Je vous rappelle qu’il vous faut un permis pour en conduire une…
— Ne soyez pas ridicule ! J’ai passé l’âge de ces enfantillages de vitesse et de gros cube, comme vous dites.

S’éloignant un peu de moi pour s’adosser contre le gros tronc, l’homme hoche la tête :

— Je ne suis plus tout jeune, ...

... je ne le sais que trop bien, et je tiens à profiter de la vie, comme ma femme sait le faire. Finalement, c’est elle qui a raison, même si je n’apprécie pas trop ses cachotteries. Je me suis dit que vous aviez le profil idéal pour mener à bien un projet qui me taquine les neurones depuis un certain temps.
— Ah ? Lequel ?
— Celui de devenir, en quelque sorte, un maître de cérémonie pour activités licencieuses.

Je marque un petit temps d’arrêt avant de répondre :

— Pour parler plus terre à terre, vous voulez organiser des orgies, des sauteries ?
— Dit comme ça, c’est moins… comment dire… élégant… Je développe mon idée. Par exemple, selon un thème qui vous est cher, nous pourrions avoir une soirée moto. Il suffit d’un local, de quelques motos, du cuir, et bien sûr de diverses personnes qui se prêteraient au jeu.

Je marque un autre temps d’arrêt avant de répondre :

— Eh bé ! Ce… ce n’est pas une mauvaise idée, en effet… Sans vouloir vous offenser, où est mon intérêt ? Celui de participer ?
— Ne dites pas que ce genre de chose ne vous a jamais traversé l’esprit. Votre intérêt ? Il est là, debout, à côté de votre moto : ma femme. Vous vous occupez de l’intendance, vous fournissez le matériel que vous reprenez ensuite, et moi, je ferme les yeux. Comme vous le voyez, nous sommes tous les deux gagnants, non, tous les trois. Qu’en pensez-vous ?

C’est bien la première fois de ma vie qu’on me propose pareil deal !

— Euh… je dois vous donner une réponse, là, tout de ...