1. Les aventures de Mangouste - Lundi linceuls à Venise 2/2


    Datte: 29/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... lendemain matin, Chloé et Valentina étaient en train de prendre leur petit-déjeuner face au Grand Canal sur la terrasse de leur suite. Chloé consultait internet sur son portable :
    
    - Sidonio Pecoraro, l’ami de ton père est dans l’annuaire de Venise, j’ai son adresse. On va aller chez lui pour récupérer ce fameux parchemin. On verra bien ce qu’il y a dedans.
    
    - D’accord.
    
    - D’après le plan, c’est dans le quartier portuaire, on va prendre le vaporetto.
    
    Pour se rendre chez Sidonio Pecoraro, les deux filles ont débarqué près du petit chantier naval où sont fabriquées les gondoles de manière artisanale. Typique et haut en couleur. Elles s’arrêtèrent pour prendre quelques photos, puis elles continuèrent leur chemin et arrivèrent dans le quartier des docks :
    
    - Sinistre le coin, dit Chloé.
    
    - Pas rassurant surtout, ajouta Valentina.
    
    - D’après le plan, ce n’est pas loin. Tiens, voilà, c’est cette rue.
    
    Elles continuèrent sur une voie aux trottoirs à moitié défoncés où les herbes folles poussaient dans les interstices du macadam. La plupart des maisons et petits immeubles étaient condamnés. Certains étaient en cours de démolition, et d’autres déjà écroulés. L’horizon était bouché par les grues géantes des docks du port de marchandises, ou par les remparts de containers de marchandises, empilés les uns sur les autres. Au bout d’une centaine de mètres, ça s’arrangeait légèrement. Enfin, non, les bâtiments étaient toujours aussi lépreux et tristes, mais certains ...
    ... étaient habités. Au moins il y avait un peu de vie. Elles arrivèrent devant un bar.
    
    - C’est là.
    
    Apparemment pas d’autre entrée pour pénétrer dans l’immeuble :
    
    - On va rentrer dans le bar, dit Chloé.
    
    - C’est un bouge ! Lugubre et très certainement malfamé …- Oui, sûrement, mais j’ai vu pire.
    
    En effet, à l’intérieur, c’était moche, sale, sombre et fréquenté par des dockers et des marins à l’air bien patibulaires :
    
    - Le Signore Pecoraro per favore.
    
    - Lui non è qui- Il rentre quand ?
    
    - Je ne sais pas, une heure, deux ….
    
    - Il habite là ?
    
    - Si, ajouté le barman en montrant un escalier qui montait vers les étages.
    
    - On va l’attendre, deux bières dans des verres propres, dit Chloé.
    
    - On va peut-être attendre dehors, tenta Valentina.
    
    - Mais non t’inquiète, on sera mieux là, assises.
    
    - T’es sûre ?
    
    - Mais oui …
    
    Elles furent observées, dévisagées même, par tous les types présents dans le rade, lorsqu’elles se dirigèrent vers une table avec leurs verres à la main. Au bout de cinq minutes, un gros gars portant un débardeur pas très net, des tatouages fait par des amateurs (sûrement en prison) sur les biceps et les avant-bras, se leva et s’approcha d’elles :
    
    - Alors les poupées ! Françaises, c’est ça ? On est en chasse ? On est chaudes ? On cherche du mâle ? Du bien monté ? Vous êtes bien tombées avec moi et mes copains !
    
    - Un classique, le gros con et ses potes dans un bar louche sur les docks, glissa Chloé à Valentina.
    
    - Alors beauté, je ...
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