1. Les aventures de Mangouste - Lundi linceuls à Venise 2/2


    Datte: 29/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... ressentait quelques douleurs dans l’épaule à force de faire des mouvements de va et viens sur le pilier. La corde céda enfin.
    
    Elle se massa les poignets pour faire revenir la circulation sanguine.
    
    Explorer sa geôle, même dans l’obscurité, fut plus aisé les mains libres, qu’attachées dans le dos. A priori la cellule ne faisait que quelques mètres carrés. Hormis le poteau central, rien à l’intérieur. Pas de mobilier, rien qu’elle ne puisse utiliser pour s’évader. L’épaisse porte en bois était trop solide pour être forcée.
    
    Alors qu’elle explorait à tâtons le fond, Chloé sentit un léger souffle d’air plus frais sur ses mollets. Elle se baissa et en tâtonnant le mur, elle trouva une grille.
    
    Cette grille était verrouillée bien sûr, ça aurait été trop facile. Par contre, en la palpant, il était manifeste qu’elle était rouillée et en mauvais état.
    
    Elle tira dessus, essaya de tordre les barreaux, sans résultat. Elle se mit à donner des coups de pieds sur le milieu, espérant être plus efficace. Ça lui permit surtout de passer ses nerfs. Au six ou septième coup de pied, Chloé sentit la grille bouger légèrement. En palpa les barreaux, rien, ils n’avaient pas bougé. Par contre, il y avait un peu de jeu dans les charnières. La pierre semblait s’effriter autour et les dites charnières se plier légèrement. Elle insista donc et donna quelques coups de plus. Un dernier coup de talon fit céder l’ensemble. La charnière supérieure céda, suivie de celle d’en bas.
    
    Chloé poussa ...
    ... fort sur la grille. La serrure céda à son tour. La grille chuta et un plouf retentit. Derrière, apparemment, c’était un boyau semblable à celui par lequel elle était entrée dans le palazzio derrière Lakapuch. Vu le temps mit par la grille pour tomber dans l’eau, ce n’était pas très haut, deux, trois mètres au maximum. La seule inconnue était la profondeur de l’eau. Au pire, elle pourrait nager.
    
    Elle se laissa glisser dans le trou béant et atterrit sur le sol. Il n’y avait pas trop de profondeur. Elle avait de l’eau jusqu’à mi- mollets.
    
    Ayant perdu ses repères, elle hésita entre prendre à gauche ou à droite. LE hasard allait guider ses pas, se dit-elle.
    
    Elle évoluait dans le souterrain sombre depuis deux minutes lorsqu’elle arriva à une intersection. Sur la gauche, un autre boyau partait. Après quelques marches montantes, il n’y avait plus d’eau par là. On montait peut-être vers la surface par ce chemin !
    
    C’est à ce moment qu’elle entendit le floc floc provoqué par un homme qui marchait dans l’eau du boyau qu’elle venait de quitter. Elle redescendit les marches pour voir la lueur d’une torche électrique qui avançait dans sa direction. L’homme était seul apparemment.
    
    Chloé se plaqua contre le mur au niveau de l’intersection.
    
    Lorsque l’homme arriva à sa hauteur, bien qu’éblouie par l’intensité de la lampe-torche, elle fut certaine qu’il s’agissait de Lakapuch, vu la taille.
    
    Elle laissa passer Lakapuch donc, un coup porté au niveau des cervicales eut raison de ...
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