1 – La nouvelle
Datte: 28/10/2023,
Catégories:
ff,
Collègues / Travail
lesbos,
Auteur: Polyphème, Source: Revebebe
... chérie, et je pense pas que ça soit un problème. Au contraire ! Et puis tes seins sont jeunes et fermes…
— Mais je fais du 90C…
— Si les bonnets sont bien coupés… Tu sais, moi j’en ai un et je fais du 85C.
— Mais j’ai peur d’avoir l’air un peu apprêtée.
— Au contraire, s’enthousiasma Rosa ! Et puis, quand on est bien habillée au-dessus, il faut l’être aussi au-dessous.
— Alors tu dois avoir de jolis dessous !
— Je ne sais pas…
Rosa se redressa et écarta légèrement les pans de sa robe, dévoilant ses cuisses gainées de bas couleur chair.
— Qu’est-ce que tu en dis, fit-elle en pouffant de rire ?
— Magnifique, s’étrangla Brigitte !
Elle remonta un peu plus sa robe pour révéler une culotte de dentelles blanches et de satin beige sur un porte-jarretelles assorti…
— Et c’est pas tout !
Elle élargit son décolleté pour fièrement exhiber son soutien-gorge coordonné et, tirant légèrement sur le fin tissu pour bien le montrer, donna à son sein un volume, un galbe, une rondeur qui enflamma Brigitte.
— Absolument superbe !
— Je suis vraiment flattée de tes compliments.
— Allons, je suis sûre que je ne suis pas la première à apprécier ton charme !
— Et qu’est-ce que tu entends par « la première », fit-elle, en prenant un ton ingénu ?
— Que tu es le genre de femme qui plaît aux femmes !
— Eh bien pour le coup, tu es bien la première qui me dit ça !
Sa protestation sonna si faux qu’elles éclatèrent toutes deux de rire.
— Alors là, je pourrais presque te ...
... croire, fit Brigitte en fixant ostensiblement le décolleté de son amie !
— Bon. J’admets. Tu n’es pas la première qui me dit ça…
Il y eut un léger brouhaha derrière la porte. Elles n’étaient plus seules.
— J’adore le spectacle, mais je crois que tu vas être obligée de cacher tes trésors si tu ne veux pas affoler tous les mâles du service…
Rosa rougit légèrement et referma sa robe.
— J’ai pas forcément envie de les affoler…
******
Brigitte ferme la porte de son appartement et cherche directement son carnet d’esquisses qui déborde de feuilles volantes qui, lorsqu’elles s’échappent, semblent vouloir lui dévoiler un dessein, lui délivrer un message, lui frayer un chemin.
À plat ventre, sur son lit, ses jambes nonchalamment ouvertes gainées de soie, son buste légèrement relevé laissant à voir le galbe d’un sein, Marthe regarde Brigitte avec un air languide… Marthe, l’indolente trentenaire qui, comme Rosa, raffolait de lingerie, et qui, comme Rosa, mettait un point d’honneur à s’habiller bien en dessous, et en tout cas chaque fois qu’elles se retrouvaient !
Elle tire un autre portrait de Marthe et sourit en voyant la manière dont elle a croqué les seins lourds de sa voluptueuse amie, marqués de traces de son rouge à lèvres à elle, sa jeune maîtresse : elle aimait particulièrement la représenter après leurs ébats, en sueur, échevelée, alanguie dans une désinvolture sensuelle qui ne laissait aucun doute sur le lien qui unissait l’artiste et son modèle…
Un ...