Le mariage d'Ophélie - Histoires de Sexe

Le mariage d'Ophélie

... touche pas à Ophélie. Par contre elle passe une nuit par-ci par-là en semaine et je me « rattrape ». Début mars, elle m’indique qu’elle a à nouveau arrêté la pilule et que Vincent avait compris et accepté les conditions. « C’est vraiment un chou ».

Au cours d’une promenade à trois, Vincent dit :

— C’est vraiment agréable ici, on est tout de suite à la campagne alors que chez moi nous sommes entourés d’immeubles.

Je saisis la balle au bond.

— Et si vous veniez vous installer à la maison ? Vous pourriez profiter de l’environnement tous les jours.
— Oh oui, ajoute Ophélie, ce serait vraiment chouette, et je n’aurais plus à me partager entre deux lieux.
— Je vais y réfléchir, ajoute Vincent.

Début mai, ils s’installent tous les deux pour une « période d’essai ». Vincent a un préavis de trois mois pour sa location. Cela se passe bien, Vincent admet et accepte ma place d’amant. Ils apprécient que je fasse le plus souvent les courses et m’occupe de pas mal de choses matérielles, mais il est vrai que j’ai tout le temps.

Un samedi matin de juin, je les trouve à la cuisine au petit-déjeuner. Je me sers un café.

— Bonjour, Yves, voilà, nous avons quelque chose de délicat à te demander.
— Peut-être que ce sera la réponse qui sera délicate.
— Toujours réponse à tout. Enfin, je me lance. Voilà, Vincent pendant les mauvaises périodes aimerait me sodomiser. Je ne suis pas contre, mais lui ai dit qu’en ce domaine il y a équité.
— Équité ?
— Oui, nous en avons ...

... longuement discuté, à ce niveau-là il n’y a pas de différence entre une femme et un homme. Donc, si Vincent veut pratiquer, il doit connaître la même chose, comme cela il sera délicat. Alors nous avons pensé à toi pour l’initier.
— Mais je ne suis pas homo !
— Oh ça je sais, et Vincent non plus.
— Ça risque de casser quelque chose entre nous.
— Yves, s’il te plaît.

Vincent prend la parole :

— Nous en avons en effet longuement discuté tous les deux et j’ai accepté. Ophélie m’a montré son gode et la silicone ne me dit rien. Accepte ,s’il te plaît, nous ne sommes pas pédés, nous le savons, et avec toi je pense que ce sera plus facile. Et puis nous partageons déjà Ophélie.
— Bon, je vais réfléchir.

Dans l’après-midi Ophélie me relance :

— Alors pour Vincent ?
— Bon, je veux bien te rendre ce service-là en plus des autres, mais je ne suis pas sûr que ce sera facile.
— Oh, merci, mon amour. Je vais informer Vincent, et prépare-toi pour ce soir…

Elle m’enlève alors la cage.

Le soir venu, nous faisons tous les trois durer les choses. Le dîner, le nettoyage de la table, les discussions. C’est finalement Ophélie qui donne le signal.

— Bon, nous montons dans notre chambre. Tu nous rejoins dans dix minutes ?
— OK.

J’attends en fait un bon quart d’heure avant de les rejoindre. Vincent est allongé sur le lit avec une belle érection. Je constate qu’il me rend au moins deux centimètres.

— Voilà, je l’ai préparé. Mon chéri mets-toi à quatre pattes.

Vincent ...