1. Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché


    Datte: 27/10/2023, Catégories: fh, hplusag, amour, caresses, Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... idées, Anne-Henriette est en train de se balader seule dans le parc. Plus personne de la Cour royale ne lui accorde le moindre intérêt, sachant que sa cause semble perdue, sauf éventuellement quelques rares âmes charitables. Dûment averti, Eudes se fait un plaisir de la rencontrer par inadvertance. Heureuse d’avoir quelqu’un avec qui parler, après les salutations de rigueur, la jeune femme se laisse un peu aller :
    
    — Vos spectacles sont vraiment… vraiment… euh… spectaculaires !
    — Je vous remercie, mais ceux-ci sont plutôt en carton-pâte.
    — N’est-ce pas le but du théâtre comme du ballet ? Du faux semblant qui fait rêver ?
    
    Ils se mettent à discuter durant un long moment. Doucement, mais sûrement, Eudes entraîne volontairement son interlocutrice vers un endroit plus écarté du parc. Assise sur un banc, mise en confiance, Anne-Henriette se révèle petit à petit, laissant poindre ci et là un certain désarroi concernant son avenir :
    
    — Vous comprenez, Monseigneur, je ne sais pas ce que je vais devenir, n’ayant pas de parent haut placé, ni même d’appui. Je vois bien que tout le monde m’abandonne…
    
    Elle ajoute précipitamment :
    
    — Sauf… sauf vous… Depuis que je suis arrivée en ces lieux, vous avez toujours été prévenant à mon égard. Je… je ne vous ennuie pas avec mes soucis ?
    — Si c’était le cas, j’aurais trouvé déjà un prétexte pour vous quitter. J’ai peut-être une solution pour résoudre vos soucis.
    — Ah bon ? Laquelle ?
    
    Il convient de savoir pousser son pion au ...
    ... bon moment. Eudes capture la main de la jeune femme :
    
    — Que diriez-vous d’être mon épouse, Anne-Henriette ?
    
    Stupéfaite, la jeune femme s’exclame, les yeux grands ouverts :
    
    — V-votre… votre é-é-épouse !?
    — Ne serai-je pas un mari acceptable ? À moins que vous ne préfériez le couvent…
    
    Totalement ébahie, la jeune femme se tait, mais n’en pense pas moins. La main de Anne-Henriette toujours dans la sienne, Eudes continue sur sa lancée :
    
    — Vous savez très bien que votre disgrâce définitive n’est plus qu’une question de jours. Et même si vous aimez sincèrement le roi, c’est en pure perte.
    — Je ne le sais que trop bien…
    — Moi, je vous propose d’être heureuse, de vous offrir une vie agréable, loin des tourments d’une Cour agitée par les médisances et les complots.
    — Vous y avez vécu, Monseigneur ?
    
    La réponse tombe comme un couperet :
    
    — Assez pour ne plus y revivre. Mais assez, aussi, pour savoir y dénicher les pépites.
    
    La jeune femme rosit, son nouveau soupirant en profite pour lui demander :
    
    — Si vous voulez me faire plaisir, Anne-Henriette, laissez tomber ce « Monseigneur » trop protocolaire, et appelez-moi Eudes tout simplement.
    
    Sa main toujours captive, Anne-Henriette sourit timidement, puis elle tente d’argumenter :
    
    — Vous avez été marié à une vraie princesse, la sœur du Roi. Pourquoi vouloir de moi qui ne suis même pas duchesse ou comtesse ?
    — Ma descendance est assurée, j’ai le droit de penser à moi. J’ai eu le coup de foudre pour vous à la ...
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