1. Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché


    Datte: 27/10/2023, Catégories: fh, hplusag, amour, caresses, Oral pénétratio, fsodo, historique, historiqu, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... Maintenant, retrouvons notre petite ingénue !
    
    Il ne met pas longtemps à la retrouver en pleurs. Tout en reniflant, elle s’étonne :
    
    — Comment avez-vous su que j’étais là ?
    — Je commence à vous connaître…
    — En si peu de temps ?
    — Une preuve de plus que nous avons un bout de chemin à faire ensemble.
    
    Elle renifle pitoyablement :
    
    — Je dois être affreuse…
    — Vous avez été à votre meilleur avantage plein d’autres fois.
    — Je suis pitoyable, je l’aime encore…
    — Laissez-moi prendre doucement sa place.
    
    Elle lève les yeux :
    
    — Vous avez bien du courage !
    
    Prenant sa main, il l’aide à se lever, ce qu’elle fait maladroitement. Puis Eudes la plaque contre lui, caressant ses cheveux :
    
    — Laissez-vous aller, Anne-Henriette, pleurez de tout votre saoul… Puis après la pluie, viendra le beau temps.
    
    Obéissante, elle se laisse aller, inondant de ses pleurs l’épaule compatissante.
    
    Deux jours plus tard, en fin d’après-midi, sous une faible brise et un soleil radieux, Anne-Henriette et Eudes se baladent sans compagnie dans les jardins attenants.
    
    — Eudes, je vous remercie de ne pas… je veux dire…
    — Que je ne vous force pas la main ?
    — Oui, c’est ça. Je vous en remercie vivement.
    
    Amusé, le Grand-Duc glisse :
    
    — Vivement, je vous reformule ma proposition, Anne-Henriette.
    — Je… je vous remercie aussi pour votre proposition, mais… je ne voudrais pas abuser de la situation.
    — Cela dit, sans vouloir vous effrayer, c’est plutôt moi qui adorerais abuser de vous ...
    ... !
    
    Elle rougit, mais répond quand même :
    
    — Vous êtes un petit voyou dans votre genre, Eudes !
    — Je suis un Grand-Duc, donc un grand voyou…
    — Soyons plus sérieux, je vous prie. Je ne peux quand même pas devenir votre épouse uniquement par gratitude !
    — Voyez le Roi et la Reine, c’est uniquement politique.
    
    S’arrêtant près d’un bosquet, elle soupire :
    
    — Et c’est bien dommage… Pauvre Reine…
    — Quelque chose me dit que vous ne connaissez pas tous les dessous…
    — Et je préfère ne pas savoir. La politique… ça me fait trop penser aux latrines…
    — Belle sentence !
    
    Anne-Henriette se plante devant Eudes qui capture aussitôt ses deux mains. Elle soupire :
    
    — Vous êtes très gentil, mon cher Eudes. Si… si j’avais pour vous un peu des sentiments que j’ai pu éprouver pour qui vous savez, alors… alors je pense que j’aurais beaucoup aimé être pour vous une épouse attentionnée…
    — Vous êtes déjà très attentionnée…
    
    Elle se tortille sur place :
    
    — Je… j’ai trop peur de vous décevoir… de ne pas être à la hauteur…
    — La franchise fait partie de vos qualités. Répondez à deux questions, Anne-Henriette.
    
    La jeune femme tremble un peu :
    
    — Je… je vous écoute…
    — Si je n’étais pas Grand-Duc, mais simple nobliau, voire simple bourgeois, auriez-vous moins de réticences ?
    — Oui, peut-être… je ne sais pas… Vous êtes trop au-dessus de moi. Il n’y a que dans les contes de fées que le Prince épouse la Bergère.
    
    Tenant toujours les mains de sa voisine entre les siennes, Eudes sourit ...
«12...91011...26»