1. Le certificat de conformité énergétique. Trois ans après


    Datte: 24/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Arsenne, Source: Hds

    ... m’ont vue nue ? Et si… ? Je n’ose envisager cette éventualité. Je me serais révoltée. Et si…?
    
    Non, impossible il n’y a aucune trace de rapports de sexe. Il y aurait du sperme en moi, sur moi, sur les draps, dans le lit conjugal. Pas de goût ni d’odeur de foutre dans ma bouche. J’ai un moment envisagé de téléphoner à Rayan. Mais quoi lui dire ? « Vous avez osé abuser de moi ? ». Je n’avais aucune certitude.
    
    Non, mon chéri, ta femme n’est pas adultère. N’empêche que je suis restée prostrée un long moment à tourner et retourner les événements de cette soirée.
    
    Pourtant, l’éventualité qu’ils m’aient vus nue a fini par réveiller en moi un sentiment étrange que j’ai tenté de refouler. En vain ! Il a gagné mon bas ventre.
    
    Je me suis allongée sur le lit après m’être mise nue et je me suis laissée à imaginer ce qui aurait pu se passer si…
    
    Les images de mon rêve érotiques ont resurgi et je me suis retrouvée à me caresser. Tout doucement j’ai laissé le plaisir monter et prendre possession de mon corps.
    
    Cette fois, les deux hommes me touchaient partout. Des mains, des langues et enfin deux sexes au moment où j’ai atteint l’orgasme.
    
    J’ai dû m’endormir juste après.
    
    J’ai dormi tout l’après midi, et je me suis réveillée le soir venu avec un énorme sentiment de culpabilité.
    
    J’étais nue sur mon lit, les draps repoussés. Mon sexe était encore tout trempé.
    
    Je me suis rarement caressée depuis mon mariage. Et jamais des pensées perverses m’ont été nécessaires à la ...
    ... jouissance. Cette rencontre avec Rayan m’a révélé une autre facette de ma personnalité.
    
    Même si l’adultère avait été évité grâce sans doutes à l’intégrité de Rayan et de son collègue, il n’en demeurait pas moins que j’avais flirté et m’étais laissée aller sur la pente douce et excitante d’une débauche imaginée.
    
    A mes yeux j’étais coupable d’avoir eu envie, même si le passage à l’acte ne s’est pas fait. Et peut-être même sans que j’y sois pour quelque chose.
    
    Brusquement j’ai pensé à Arsène et j’ai eu envie de lui parler, d’entendre sa voix. M’en ouvrir à lui, à notre amour. Les larmes me sont venues aux yeux quand j’ai entendu sa voix.
    
    Tout de suite je lui ai demandé de me pardonner, négligeant que cela consistait à reconnaître et avouer une quelconque faute. En plus, je ne savais pas ce que j’avais pu lui dire au téléphone, au milieu de la nuit, complètement pompette.
    
    Mais au lieu de me condamner, il me dit son amour pour moi et qu’on pourra en parler à son retour. Je le sens triste et cela me crève le cœur.
    
    Je veux lui dire combien je l’aime mais je comprends que tout ce que je pourrais dire ou ajouter ne ferait qu’aggraver mon cas.
    
    Malheureuse, je me couche sans dîner, gavée de cachets pour dormir. »
    
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    VENDREDI le soir
    
    « Mon réveil a été tout aussi nébuleux, mais cette fois ce sont les comprimés qui sont responsables.
    
    Je m’étais faite belle pour lui. Les retrouvailles ont été tendues au début à l’aéroport. Puis tout s’est ...