Rupture(s) - Histoires de Sexe

Rupture(s)

... l’agrippant par les fesses. Bizarrement, ce sont ces mêmes mains qui me sautent aux yeux en premier. Il plante ses doigts dans les deux fesses charnues et tire fort vers lui à chaque coup de reins. Entre ses cuisses velues, ses couilles balancent et frappent la vulve trempée quand le pieu énorme et épais la pourfend.

Dans le miroir du placard, le reflet du visage et de la bouche d’Audrey happant l’air à chaque assaut, libérant un « Ahn » guttural et animal enflammant le piment dont je parlais, sur ma langue et dans mon ventre.

Il la baise comme je ne pourrais pas le faire. Et alors ?

Peu importe, je ne suis pas lui et nous n’avons pas, Audrey et moi, leur histoire commune.

Je n’ai pas sa bite ni sa carrure, et je m’en fous. Ce qui importe c’est qu’elle l’a rejoint sans se demander quoi que ce soit, parce qu’elle se sentait libre avec moi de le faire. Offrir la jouissance à quelqu’un est facile si on s’applique. Offrir la liberté et l’obtenir en retour n’est pas compliqué non plus, tant qu’on le veut.

Et au moment où elle jouit puissamment sous les derniers coups de piston de son mari, en même temps qu’il se répand en elle dans un râle de satisfaction intense, c’est un sourire tout aussi satisfait que j’arbore, ainsi qu’une sévère érection.

***

— Tu nous as regardés ce matin, n’est-ce pas ? me demande Audrey lovée contre moi.

Le soir est tombé sur la grande maison en bois où le bateau vient de nous ramener. Après avoir déjeuné avec Jamee et Richard au ...

... bord deskhlongs de Bangkok, les canaux qui quadrillent la ville, nous nous étions quittés sur l’embarcadère.

— Comment le sais-tu ?
— Je ne sais pas, je le sais, c’est tout.
— Tu étais très belle.
— Il m’a fait jouir, ça faisait très longtemps, dit-elle simplement, m’embrassant juste après.

Le baiser est suave et délicieux, sensuel et… excité.

— Ce pourrait-il que d’y repenser vous titille, madame ? la taquiné-je alors.
— Bien sûr, après tout, sa queue est un vrai délice.
— Mais encore ?
— Il m’a remplie, simplement. Gros, large, la sensation dans mon ventre était vertigineuse, animale.

Sans pouvoir le cacher, et n’ayant aucune envie de le faire, mon sexe s’éveille à son tour. Audrey pose pouce et index autour de la tige qui se raidit rapidement.

— J’ai même découvert quelque chose, figure-toi, ajoute-t-elle en aiguillonnant un peu plus ma jalousie délicieuse.
— Hmm Hmm ?
— Il n’était qu’un sexe ce matin. Juste un gros sexe en moi. Je n’ai plus cet amour, cette attirance pour lui.
— Ah, vous êtes libre, alors, ma jolie dame ? continué-je, taquin.
— Oui, entièrement pour toi, dit-elle en m’embrassant à nouveau.

Et dans le bruit du fleuve et de notre avant-dernière soirée en Thaïlande, elle monte doucement sur moi.

***

Un retour de vacances c’est comme une gueule de bois. C’était très bon la veille mais tu ressens sévèrement la différence.

Et après quatorze heures de voyage, quand j’avais déposé Audrey devant chez elle, la pince que j’avais ...