Les limites de la force 2
Datte: 21/10/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
... deuxième mois salarié, elle prit l’initiative de leur trouver une maison en location pas trop loin de l’hôpital.
Elle écuma les annonces des agences immobilières, fit quelques visites et tomba sur la perle rare.
Elle mit enfin Lopo au courant et lui proposa de visiter ce petit nid d’amour.
Il ne fut pas étonné qu’elle ait tout organisé et quasiment tout décidé seule.
Il ne l’en aimait que plus encore, sachant et acceptant son besoin de prendre les rênes du couple et, par voie de conséquence, du foyer.
C’était un petit pavillon avec trois chambres, deux salles de bain, une grande pièce de vie avec la cuisine d’un côté et un immense salon de l’autre.
Un sous-sol total comprenant un garage pouvant contenir deux voitures et quelques pièces pouvant servir de buanderie, d’épicerie et de rangement.
Une fois de plus, le jeune homme fut ravi du choix de sa Sylvaine et il l’invita au restaurant pour fêter leur premier logement.
Quelques temps plus tard, allongés sur leurs transats, alors qu’ils profitaient, sur leur terrasse des premiers rayons du soleil d’un printemps un peu tardif, Sylvaine prit de nouveau une initiative.
Elle lui prit la main et y déposa un baiser.
- Mon amour, et si on se mariait ?
Il la regarda amoureusement, se pencha vers elle, lui donna un baiser sur la bouche, puis la regarda l’air sévère.
- Tu sais que j’apprécie chaque fois que tu devances mes pensées. Mais là, il faut que nous prenions notre temps.
Elle se redressa ...
... vivement l’air surpris.
- Pourquoi, tu ne veux pas ?
- Non, ce n’est pas ce que j’ai dit. Mais, un mariage, ça se prépare. Je veux ce qu’il y a de mieux pour ma princesse. Une église, un maire, un vin d’honneur, et une fête inoubliable.
Elle sourit, tout attendrie.
- Mais moi aussi je veux tout ça mon Lopinou d’amour.
Il se leva, alla au salon et revint avec un bloc et un stylo.
Il s’assit à la table de jardin et commença à rédiger tout en énumérant.
- Tout d’abord il nous faut un ou deux témoins.
- Ça c’est facile. Pour toi, ton collègue et pote Jérôme, et ton frère Reynald.
- Et pour toi ?
- J’y ai pensé figure-toi. D’abord Marjorie ma collègue.
- Oui, et ?
- Ben et Darius.
- Qui ?
Elle eut l’air embarrassé.
- Darius. Tu dois te souvenir de lui quand même.
- Oui, je me souviens de cette brute épaisse qui voulait me casser la gueule.
Il se tapa le front du plat de la main.
- Moi vivant, cet abruti ne sera jamais à mon mariage.
Elle se leva, s’assit sur la chaise à côté de la sienne, lui prit le visage dans ses mains et l’embrassa profondément.
Elle recula la tête et lui susurra :
- Eh bien figure-toi qu’il est devenu ambulancier et qu’il fait les urgences pédiatriques. Je ne te l’ai pas dit car je sais que tu n’en as pas gardé un bon souvenir, mais il n’est plus le même. On se voit souvent à l’hôpital. Il a complétement changé. Il a abandonné l’idée de succéder à son père à la tête de ses salles de sport. J’ai parlé ...