La Sorcière du Lavomatic - Histoires de Sexe

La Sorcière du Lavomatic

... il lui fallait pas grand-chose !

J’étais incapable de parler, les yeux rivés sur son corps et sur ses seins qu’elle approchait dangereusement de mon visage, toujours sans me toucher. Elle, en revanche, était inarrêtable.

— Bon, je pense que le pauvre gars est mort de froid quelques jours plus tard, mais au moins, il a eu droit à un dernier bon moment avant de mourir. Je suis comme ça, moi, une sorcière sympa. Où j’en étais, déjà ? Ah oui, vos fantasmes bizarres, là. Peut-être que tu préférerais ça si j’étais un peu arrangée ? Comme les nanas qu’on voit sur internet, là. Bouge pas, je peux arranger ça !

D’un geste, elle tapota ses seins avec sa baguette et je les vis enfler progressivement jusqu’à atteindre une taille impressionnante. Elle fit de même avec ses lèvres, puis ses fesses, et j’assistai, estomaqué, à ce lifting occulte.

— Est-ce que je change d’autres choses avec ça ? On peut essayer la peau un peu plus sombre, les cheveux blonds… ou bleus, allez. Bon, on va mettre une bonne dose de maquillage, des taches de rousseur… je crois que ça commence à prendre forme. Est-ce que je te plais un peu plus comme ça ?

Elle était devenue la parfaite incarnation d’une influenceuse abusant des filtres sur ses photos. C’était comme si elle se photoshopait sous mes yeux, retouchant à coup de baguette les détails les plus infimes de son corps, gonflant un sein, épaississant une fesse, gommant une ride. Elle s’observait dans le reflet de la vitre en commentant ...

... abondamment.

— Ça, on dégage. Là, on arrondit. Les poils aussi, on supprime. Tout ? Non, peut-être pas tout. On en laisse un tout petit peu, mais vraiment le strict minimum. Bon, je me demande vraiment comment elles font ces filles avec des seins aussi énormes. Certes, c’est rigolo de jouer avec et de les serrer dans ses mains comme ça, je peux comprendre. Mais qu’est-ce que ça doit faire mal au dos ! Les fesses en revanche, j’aime bien, peut-être que je devrais les garder. Il faudra que j’en parle aux copines ce soir. Qu’est-ce que t’en penses toi ?

Elle se tourna à nouveau vers moi et constata, l’air surpris, que si je mettais toujours du cœur à l’ouvrage, mon érection avait perdu de sa vigueur. J’étais toujours hypnotisé, mais la créature qui se tenait devant moi était devenue si caricaturale en l’espace de quelques instants que j’avais du mal à me concentrer sur la tâche qui m’incombait. Ce corps, qui m’était apparu comme menu et gracile lorsque j’avais posé mes yeux sur lui pour la première fois, s’était transformé en un genre de bimbo dopée à la chirurgie esthétique que même les pornos les plus vulgaires auraient du mal à afficher sérieusement. Elle resta interloquée quelques secondes, puis ses grands yeux trop maquillés s’ouvrirent grand et elle soupira.

— Ah, mais évidemment, c’est tout moi, ça. Je suis bête, j’en ai trop fait ! Il faut dire qu’on se prend au jeu ! C’est amusant, mais je vois bien que je te fais un peu peur. Bon, je corrige ça tout de suite, on va ...