La Sorcière du Lavomatic
Datte: 19/10/2023,
Catégories:
fh,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
bizarre,
fdomine,
contrainte,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
sorcelleri,
Humour
fantastiq,
Auteur: DrFaustroll, Source: Revebebe
C’était un dimanche somme toute assez classique pour moi à cette époque : réveil de champion vers 14 h 30, Doliprane, tasses de thé, vertiges, nausées. La soirée d’hier avait été un peu chargée. L’alcool avait coulé à flots et sur le chemin du retour, chancelant dans la nuit glacée, j’étais déjà conscient que ce dimanche serait probablement une journée perdue.
Assis sur mon lit, je comatais devant les murs décrépits de ma petite chambre d’étudiant en essayant de remettre dans l’ordre les événements de la veille. Ça aurait pu être une simple soirée entre potes, mais les filles de la promo s’étaient invitées à la dernière minute. Les mecs avaient rapidement rangé les manettes de PlayStation et le tournoi de FIFA avait été remis à plus tard. On avait poussé les tables, sorti une sono, jusque-là tout était encore clair dans mon esprit. Puis les gin-tonics et les bières s’étaient enchaînés. À une heure tardive, quelqu’un – impossible de me rappeler qui – avait proposé de sortir en boîte. Déjà éméché, je m’étais laissé entraîner dans un club obscur et bondé. C’est à partir de ce moment-là que mes souvenirs devinrent sérieusement confus. Je me souvenais de la musique, trop forte, des lumières, trop agressives, et des whiskys-cocas, bien trop chers. Je me rappelais vaguement avoir parlé à des gens, à des amis, à des amies, peut-être avoir dit quelques conneries, avoir essayé de danser maladroitement dans une foule compacte, être sorti fumer une clope, puis deux, puis trois, ...
... avant finalement de sortir de la boîte, seul, sans rien annoncer à quiconque, pour aller vomir dans une ruelle adjacente. Un regain de lucidité m’avait poussé à reprendre la route de ma chambre, et je m’étais réveillé dans mon lit, encore habillé comme la veille, avec une sérieuse gueule de bois à faire passer.
Sur mon téléphone, plusieurs messages me firent comprendre que certains de mes compagnons s’étaient inquiétés de ma disparition soudaine. Pas trop non plus : ils avaient l’habitude de me voir disparaître sans prévenir au milieu d’une soirée. J’attribuais cette mauvaise habitude à mes réflexes de survie : mon corps préférait passer en pilote automatique et me ramener jusqu’à mon lit plutôt que de prendre le risque d’ingérer le regrettable « dernier verre » sous la pression d’amis plus endurants. Je rassemblai mes forces et j’entrepris de répondre aux messages afin de rassurer toute la tribu : j’étais bien chez moi et en vie, bien que sérieusement diminué. Paul, mon éternel voisin de classe devenu acolyte principal de mes aventures, m’informa que mon départ avait fait mauvaise impression : je m’étais apparemment échappé sans mot dire après avoir raconté un grand nombre de conneries à Dorothy, une étudiante britannique venue faire un semestre chez nous. L’objet exact de mes divagations n’était pas très clair, mais Paul me fit comprendre que j’avais probablement été très indélicat, voire grossier, et que des excuses étaient à envisager lundi matin si je voulais m’éviter de ...