1. Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale (35) : « l’étang d’Agrippa »


    Datte: 16/10/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... cette transformation. L’empereur ne se coupe plus les cheveux à la mode romaine, mais les laisse tomber sur ses épaules en dégradé. Il a également abandonné la tenue traditionnelle des Romains, ne portant plus de toges et de tuniques, mais de longues robes orientales en soie transparente, sans ceinture. Il a noué un foulard autour de son cou, pour préserver sa voix. Il arbore désormais une barbe rousse. Il est redevenu « Ahenobarbus », rappelant la cruauté et les vices de son père. Il n’a en tout cas plus rien à voir avec la dignité habituelle d’un empereur romain !
    
    Néron se lève et s’adresse aux convives :
    
    • Il y a 13 ans que j’attendais ce moment, que prétendait empêcher ma terrible mère. Titus, déshabille-la, je la veux ! Et toi, mets-toi à quatre pattes, César va te montrer qu’il vaut les nombreux amants que tu as eus, même mes amis Tigellin et Titus !
    
    Tullia obéit et, sans surprises, en moins d’une minute, Néron va se révéler un éjaculateur précoce, bien davantage qu’il ne l’avait été lorsque Tullia l’avait initié à la demande d’Agrippine.
    
    Par prudence, Tullia tente de simuler et d’encourager Néron. Celui-ci n’est pas dupe. Furieux, se sentant humilié, il ne s’occupera plus d’elle le reste de la soirée. Pour l’éloigner et la punir, Néron va livrer la patricienne à ses invités.
    
    Poppée, qui était furieuse de l’invitation de Tullia, se réjouira de la façon dont les choses se sont passées, accablant Tullia, disant à Néron que « seule l’Augusta savait le ...
    ... satisfaire ». Poppée, à l’issue de leur étreinte, réclamera, une fois de plus, à Néron la tête de Tullia, comme il lui avait accordée celle de la pauvre Octavie. Mais Néron a promis à Tigellin d’épargner Tullia. Du moins pour le moment, alors que Tullia est devenue une obsession pour l’impératrice.
    
    Titus, lorsqu’il entend les paroles de Néron, comprend leur signification pour Tullia. Il tente en vain de s’opposer à la volonté du tyran, qui, ce soir-là, avec ses mignons, dépasse les pires excès de son oncle Caligula. Néron l’éconduit sèchement, de même que Tigellin qui tente, lui aussi, d’épargner ça à Tullia. On ne s’oppose pas à la volonté de César, lequel a décidé d’offrir Tullia à ses invités. A tous ses invités.
    
    Chacun a en effet, ce soir-là, la liberté de prendre à son gré celle qui lui plaisait, car il ne lui était pas permis de refuser qui que ce fût. Aussi la foule, composée de la lie du peuple, buvait avec excès et se laissait aller à une insolence brutale : « un esclave jouissait de sa propre maîtresse en présence de son maître ; un gladiateur d’une jeune fille noble sous les yeux de son père. »
    
    Tullia sera bien incapable de se rappeler combien d’hommes l’ont possédé au cours de cette orgie, d’autant plus qu’ils y avaient été invités par César en personne !
    
    Même lorsqu’elle était le jouet de Messaline ou quand elle se livrait aux pires débauches à Baïes, Tullia n’était allée aussi loin. Ce n’est que tard dans la nuit que Titus réussit enfin à exfiltrer sa ...
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