Un nouveau métier pour Alicia - Histoires de Sexe

Un nouveau métier pour Alicia

... sûr que cela me donne des idées ! Tu vas me faire mourir de honte, ma petite, mourir de honte ! Tu es la fille que je n’ai pas eue, tu sais, j’y ai souvent pensé. Et tu veux que je fasse ça avec ma propre fille. Je te le répète, Alicia, c’est non !
— Alors il y a peut-être autre chose que je peux faire pour vous puisque je suis là, des travaux d’entretien, du ménage, je ne sais pas.
— Écoute, ma petite, il y a un scénario que je traîne avec moi comme un boulet depuis que Louise est partie. Je ne pensais pas en parler avec la jeune étudiante qui se proposait de me distraire, mais nous voilà tous les deux et je ne peux pas avoir plus honte encore, alors, je vais t’en parler, mais tu peux très bien prendre les cinq cents euros, me traiter de vieux fou et prendre la porte. Tu aurais raison !
— Dites-moi votre idée, monsieur Bastien, je suis ici pour vous.
— Je n’ai pas eu le courage de jeter les affaires de ma femme. Tout est à l’étage, dans sa chambre. Ses vêtements, ses sous-vêtements, son parfum. J’imagine souvent qu’une femme viendrait et s’enfermerait dans cette chambre pour en ressortir devenue Louise, tu comprends ? Alors je pourrais faire ce que nous faisions avec Louise du temps où nous étions heureux. Quand je rentrais le soir du lycée, elle s’asseyait sur le canapé et moi je m’allongeais et je posais la tête sur ses genoux. Elle me caressait les cheveux et nous parlions de nos journées respectives. Après, parfois, nous… Ces moments-là sont les meilleurs de ma vie ...

... et ce serait bien de retrouver ce plaisir-là.
— Vous voulez que je me déguise en Louise ? Mais je ne lui ressemble pas. Vous croyez que ses vêtements pourraient m’aller ? Vous voulez que j’essaye ?
— Je crois que je deviens complètement fou, mais oui, si tu me le proposes, je veux que tu essayes. Bien sûr, tu ne pourras pas mettre les soutiens-gorge, Louise avait de plus gros… mais peut-être, une culotte en dentelle, une jupe et un chemisier et surtout, surtout son parfum dans ton cou. C’est le plus important.
— Montrez-moi sa chambre.
— Oh, je… Je n’ai pas le courage d’y aller. Il suffit de monter l’escalier et c’est la première chambre à droite. Le parfum est dans la salle de bain.

Rapide comme une jeune femme enthousiaste de vingt-deux ans, Alicia se leva, prit le visage du vieil homme dans ses mains et posa ses lèvres sur sa joue mal rasée. Puis elle s’échappa vers l’escalier et monta à l’étage.

Dans la chambre vide et silencieuse, elle frissonna. L’idée de son ancien professeur était bel et bien folle : redonner vie à une morte, mais Alicia était une battante qui n’abandonnait jamais. Elle commença par la commode et trouva un tiroir de culottes ordinaires. Elle en déplia une et constata que Louise était bien plus large qu’elle et qu’elle nagerait dans ses slips de coton, mais dans le deuxième tiroir elle trouva une culotte en soie rouge plus petite, que Louise portait probablement quand elle était plus jeune.

Alicia enfila la culotte, quitta sa robe et se ...