« Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale » (17) : Tullia e
Datte: 07/10/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Olga T, Source: Hds
... cheveux blonds. Du regard, il caresse le corps élégamment étendu sur un divan placé sous une double fenêtre.
Tullia se comporte en matrone et respecte, pour une fois, la règle qui veut que seules les femmes les plus dévergondées se déshabillent entièrement en présence de leur amant. Tullia porte une tunique de soie transparente qui dévoile une bonne partie de son anatomie. La lampe, dans le coin, éclaire sa peau d’une lumière douce, telle une poussière dorée.
Ils n’échangent pas un mot, leurs yeux parlent pour eux. Il se dirige vers la lampe et l’éteint. Il fait cela car c’est aussi un des tabous des Romains, ne pas voir la nudité de leur amante.
Il se tourne ensuite vers sa maîtresse, qui entretemps s’est levée. Il se déshabille et prend de grandes respirations comme si l’air lui manquait. Ses doigts défont le vêtement de sa bien-aimée et parcourent sa peau aussi délicatement que le toucher d’une plume. Ses mains sont capables d’une infinie tendresse.
D’un geste simple, il retire le strophium, qu’avait choisi cette fois de revêtir Tullia. Il dénoue ensuite les lacets de la lingerie : une culotte de cuir, fort souple, agrémentée sur le devant d’une multitude de petits trous décrivant des arabesques et autres motifs géométriques.
Les amants s’étreignent, les mains de l’homme caressent l’opulente féminité. Les amants s’abandonnent aux parfums et aux sensations de la nuit. Le soleil du matin les trouvera toujours enlacés.
Tullia a eu beaucoup de plaisir. Au ...
... fond d’elle, elle ressent un profond malaise. D’une part, elle sait, bien que consentante, le rôle qu’on lui fait jouer, pour séduire Silius et provoquer Messaline. Elle a réussi au-delà de ce qu’elle envisageait, car le Sénateur semble follement amoureux d’elle. Elle se dit qu’elle pourrait aimer cet homme, non seulement parce qu’il est beau, mais aussi parce que c’est une personne de valeur. Tullia est mal à l’aise car, si Parsam est à l’origine de tout ça, son autre chéri, Vettius Valens, ignore tout. Lui qui, en bon candauliste, lui a toujours tout accordé, lui dont elle porte l’enfant, elle l’a trompé. C’est peut-être pour une bonne cause, à savoir piéger la redoutable Messaline, mais Tullia n’est pas fière d’elle, car elle s’est mal comportée, envers Silius et envers Valens.
Silius lui fait encore l’amour, avec tendresse et passion, avant de la quitter et de lui faire promettre qu’ils se reverront. Il lui clame son amour, lui dit que, après son consulat, il divorcera et épousera Tullia, qui, de son côté, divorcera de Lurco. Silius lui dit qu’il connait la conduite de Tullia, mais que désormais, elle est à lui et seulement à lui, car il ne partage pas. Il ne sait évidemment pas que Tullia attend un enfant de Valens.
Les dernières paroles de son amant libèrent Tullia de ses scrupules. Elle a apprécié de faire l’amour avec « le plus beau des Romains », mais elle n’est pas amoureuse. Elle veut conserver sa liberté des sens, celle que lui accordent ses amours, Valens et ...