1. Halloween, l'annonce faite à Violaine


    Datte: 03/10/2023, Catégories: f, fh, couple, campagne, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, délire, fantastiqu, amouroman, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... giclée.
    
    De puissantes vagues orgasmiques traversent son corps. Il gémit, râle, souffle, cherche son souffle, hoquette au passage de chaque expulsion de sperme. Comme elle l’avait prédit, le plaisir qu’elle lui offre ainsi ne ressemble en rien à ce qu’il a déjà vécu. Même pas avec elle.
    
    Elle sourit en voyant les abondantes giclées se répandre dans la rigole derrière les logettes des vaches. Le plaisir l’a fait décoller corps et âme au-delà de toute espérance. Pour un instant, qu’elle espère arriver à prolonger encore, il est redevenu son mec, son amant, le Pierre qu’elle n’a cessé de désirer jour et nuit depuis qu’il l’a abandonnée.
    
    S’il pouvait lui revenir, elle serait prête à tout pardonner, tout accepter pour qu’ils se retrouvent et puissent s’aimer à nouveau intensément.
    
    Terrassée par l’émotion, Violaine tombe à genoux dans la paille, à côté de l’enclos des chèvres. Tremblant sur ses jambes pourtant solidement musclées, l’homme se retourne et présente son sexe à peine débandé à quelques centimètres de la bouche de Violaine. Elle le saisit avec gourmandise et le glisse entre ses lèvres. Les yeux fermés, elle tend la langue pour lécher la queue luisante de foutre sur toute sa longueur.
    
    Alors, le goût de son homme revient immédiatement dans sa mémoire érotique. L’émotion est d’une violence inouïe. L’année d’abstinence, de manque d’amour et de sexe, tout ce qui a accompagné les trois cent soixante-cinq derniers jours remonte à la surface et la ...
    ... bouleverse.
    
    Elle se met à trembler, des larmes giclent de ses yeux, tout tourne autour d’elle, un hurlement lugubre jaillit de sa poitrine.
    
    D’un seul coup, la douleur de la perte de l’être tant aimé la submerge. Le tabou de la bienséance lui avait interdit de porter le deuil. Le rituel inachevé se rappelle à elle de la plus douloureuse manière.
    
    Le cœur une nouvelle fois brisé, les sens bousculés au-delà du supportable, elle craque et perd conscience. Comme un chiffon mou, elle se laisse choir à moitié nue dans la paille, le visage baigné de larmes.
    
    ooo000ooo
    
    — Violaine ? Violaine, mon amour, que t’arrive-t-il ? Pourquoi pleures-tu ? Et pourquoi es-tu nue dans le froid ? Violaine, explique-moi.
    — Pierre ?
    — Ben oui, Pierre, qui d’autre attends-tu ?
    — Tu es revenu ? Pour moi ou pour ces putains de courges ?
    — Pour toi, ma belle. Rien que pour toi. Mais seulement une nuit.
    — Une nuit d’amour, alors. Vraiment d’amour.
    — Le plus pur et le plus fou, promis.
    — Mais comment est-ce possible ? Ne me fais pas de mal de là où tu es. Je suis trop fragile, je ne supporterais pas de te perdre une nouvelle fois sans savoir, sans comprendre.
    — Je t’expliquerai tout. Mais laisse-moi d’abord te réchauffer. Viens dans mes bras, oublie les chagrins, les doutes.
    — Sommes-nous vraiment ensemble ?
    — Oui, en chair et en os. Pose ta main là où tu aimais la poser. Sens-tu comme je te désire ?
    — Je croyais que les anges n’avaient plus de sexe. Ce n’est pas très catholique une queue aussi grosse, ...
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