Entrée en Noviciat
Datte: 02/10/2023,
Catégories:
ff,
fff,
fplusag,
inconnu,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
intermast,
rasage,
dominatio,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... Clémence, comme n’importe qui ici, pouvait la rudoyer à loisir. L’ironie de la remarque couvrait pourtant une suggestion amicale. Pour essayer d’oublier les pointes lancinantes qui montaient de son sexe, elle s’intéressa à ce qui se déroulait autour d’elle. Au moins commencerait-elle à apprendre, elle était là pour ça.
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Colette parle, j’écris. C’est devenu un rituel. J’écoute, j’écris, et je me trompe. Je lui demande de répéter, et je rature. Je corrige, je surcharge, je noircis du papier, et ça devient illisible. Au début, le récit de ses tribulations gynécologiques m’a amusée. Mais j’ai la tête ailleurs. Il n’y a pas que la description de la pose du cadenas qui me trouble.
Colette parle et me caresse. Elle a d’abord tiraillé les mèches de ma touffe, peut-être pour me rappeler qu’elle les trouve trop longues et trop couvrantes. Je lui avais promis de penser à l’épilation qu’elle me proposait, c’est vrai. J’ai oublié, tant mieux ! Quand elle tire sur ma toison trop étendue, j’ai des picotements sur tout le pubis. Quand elle se limite à quelques poils, la sensation est plus piquante et l’excitation plus grande. J’en redemanderais !
Elle parle, et elle farfouille dans ma broussaille. À l’aveugle et sans hésitation, elle trouve mon bouton. Et zut, une erreur de plus ! Elle est patiente, elle répète. Elle précise et elle masse. Mon bouton roule entre deux doigts et je frissonne. C’est trop, je ne peux plus me concentrer, je vais lui dire ...
... d’arrêter. Une bouffée d’odeurs sauvages monte de sous l’édredon, les chattes négligées se vengent en exhalant des parfums enivrants… Je me tais.
— Vous me semblez bien distraite, ma petite Chantal, constate Colette en lisant par-dessus mon épaule.
Pour regarder mes notes, elle a dû se soulever en crispant sa main sur mon sein. Pur réflexe, sans doute. C’est son mouvement qui a aéré – si j’ose dire – la couette. Le tout mêlé me fait mouiller. Enfin, soyons honnête, mouiller de plus belle, plutôt ! Elle s’en aperçoit en explorant ma fente d’un majeur coquin. Si elle l’agite, je ne réponds plus moi.
— On dirait bien que vous avez la tête ailleurs, souffle t’elle en se recouchant.
« Branle-moi ! » devrais-je lui crier. Au lieu de cela, j’élude, je minaude, je ruse, je dénie l’évidence.
— Oui, je ne sais pas ce que j’ai… Je manque d’attention… Trop d’émotions, sans doute…
Tu parles ! Elle n’est pas dupe. Sa main presse mes lèvres, les fait jouer en douceur l’une contre l’autre. Mes plis glissent grassement, se serrent et se déploient avec un léger bruit mouillé bien caractéristique. Bien caractéristiques aussi les frémissements qui parcourent mon corps. Comment pourrait-elle ignorer que je palpite du con ! Elle questionne, pourtant.
— Voulez-vous que je cesse ?
— Oui… non… Attendez… Je vais faire un effort… Non, continuez… à parler, je veux dire.
— Continuer à vous raconter l’évaluation d’Aloïse ? Mais ça fait longtemps que vous ne lui porter plus attention, ...