1. Entrée en Noviciat


    Datte: 02/10/2023, Catégories: ff, fff, fplusag, inconnu, fsoumise, fdomine, humilié(e), Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, intermast, rasage, dominatio, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... seringue.
    
    Une petite seringue, pourtant, que le praticien tenait d’une main tout près de la nymphe qu’il massait et étirait. Une petite aiguille aussi, fine et courte, qui s’enfonça de biais au milieu de la peau tendue. Colette grimaça à la piqûre. Quand le piston poussa la moitié du contenu dans la chair tendre, elle sentit la chaleur se propager dans les capillaires.
    
    Elle ne ressentit pas le retrait de l’aiguille. Elle se raidit en comprenant qu’elle s’approchait de l’autre nymphe. La seconde piqûre fut plus vive, la seconde injection parut plus douloureuse. Elle ne put retenir une plainte.
    
    — Tiens-toi un peu, Colette ! Tu es ridicule, réagit sa Maîtresse.
    — Ce n’est qu’un léger anesthésiant local, confirma le Docteur. Il faut attendre les effets.
    
    Colette était mécontente d’elle. S’être conduite comme une gamine à son âge était bien sûr stupide. Elle n’avait pas eu de vraie souffrance, d’ailleurs déjà dissipée. À sa place, montait un engourdissement de la chatte qui lui donnait l’impression d’avoir les nymphes prises dans un étau jusqu’à devenir des oreilles d’éléphant. Elle ferma les yeux pour repousser l’image.
    
    Une étrange sensation les lui fit rouvrir et tendre la tête. Sa Maîtresse décapuchonnait son clitoris. Elle vit les ongles au contact de la chair nue et son cœur s’arrêta de battre. Elle les vit s’enfoncer, se tendit, s’apprêta à hurler, et n’éprouva qu’une sourde douleur, parfaitement supportable. Sa Maîtresse pouvait pincer durement le bourgeon, ...
    ... le tordre et l’étirer son gré, il restait presque insensible. L’anesthésie était efficace. Colette respira.
    
    Deux mains douces entourèrent ses seins, des doigts affectueux agacèrent ses tétons. Eux au moins étaient réceptifs. Colette renversa la nuque et croisa le regard amical de Clémence. Elle s’y plongea, oubliant la perception d’une sorte d’étirement de sa chatte, puis d’une pression quelque part sur les lèvres.
    
    Quand le poinçon traversa la nymphe, la douleur aiguë la sidéra, puis faiblit. Les mâchoires de la pince s’ouvrirent précautionneusement, lui laissant le temps d’imaginer le métal sortir de sa peau. Il ne resta que l’impression d’un trou dans sa chair qui lui paraissait plus énorme qu’il n’était.
    
    La douleur se muait en une sensation lancinante que ravivait par intermittence le tampon de coton et d’alcool désinfectant. Elle respira mieux, mais tout son corps frémissait dans l’attente de l’inévitable renouvellement de la même peine. Les caresses secourables de ses seins par Clémence n’étaient qu’un faible réconfort.
    
    Une curiosité cruelle la poussait pourtant à regarder. Elle vit les doigts fermes qui étiraient sa chair fragile et elle se raidit. Elle vit s’ouvrir le poinçon sur sa nymphe et elle frissonna tandis qu’il errait, cherchant le point de symétrie. Elle remua inconsciemment la tête de droite à gauche dans un vain refus.
    
    Ce fut une répétition : fulgurance, atténuation, sensation écœurante, et faible douleur lancinante ponctuée des picotements de ...
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