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Un coup sur la tête
Datte: 01/10/2023, Catégories: fh, couple, Collègues / Travail amour, cérébral, délire, fantastiqu, merveilleu, fantastiq, Auteur: Rosenrot, Source: Revebebe
... couler un. — Voilà Monsieur. Du sucre ? — Non merci. Et appelez-moi Bastian. — OK très bien Bastian. Moi c’est Dona. Mais vous le savez déjà, je crois. — En effet. Il a un petit sourire en me regardant. J’ai l’impression qu’il se moque un peu de moi. Mais je sens qu’il a de bonnes intentions, mon instinct me dit que c’est quelqu’un de bien. Il est toujours assis sur le canapé. Moi je reste debout, mon épaule appuyée contre l’encadrement de la porte de la cuisine. Je bois mon café en le regardant et en tenant discrètement l’élastique de mon pantalon. — Bien, de quoi voulez-vous parler, Bastian alors ? Mes expériences professionnelles ? Mes études et diplômes ? — Oh je sais déjà tout sur cela vous concernant, mais j’aimerais quand même vous entendre à ce sujet un peu plus tard. J’ai une autre question là tout de suite. — Oui je vous écoute. — Pourquoi avez-vous pleuré mademoiselle ? Et voilà dès la première question il me prend au dépourvu et me fait fermer ma grande gueule. Ça promet pour la suite. J’ai vu mon reflet et je me rends compte que n’importe qui peut clairement voir que j’ai pleuré. Alors je ne cherche pas à nier. J’essaye de reprendre mes esprits et je bégaye une réponse. — Euh… Parce que… Triste… … Ça ne vous regarde pas ! — D’accord, d’accord. Je ne cherche pas à vous mettre mal à l’aise. C’est juste pour briser la glace. Mais si vous voulez en parler, n’hésitez pas. Je ne pouvais pas ne pas poser la question. Pour être totalement ...
... honnête avec vous dès l’instant où j’ai croisé votre regard je me la suis posée. Je le crois, il a l’air sincère. — OK. C’est à cause de vous. En partie en tout cas. — Ah vous m’en voyez désolé. Vous pouvez développer ? — Si vous y tenez. Cela fait des semaines que je cherche du boulot, je suis épuisée et à bout de force. J’en ai marre qu’on m’ignore et votre attitude hier a été la goutte d’eau qui a tout fait déborder. Telle que vous me voyez à l’instant, je suis le résultat d’un enchaînement de malchance et de déconvenues qui dure depuis des semaines. Il prend une gorgée de son café et ne me quitte pas du regard. — Désolé pour hier, Dona, j’avais l’esprit ailleurs et je ne vous avais pas remarquée au début. — Oh je commence à avoir l’habitude. Personne ne me remarque. Je suis transparente. Même pour mon copain maintenant. — Vous ne m’avez pas laissé indifférent moi en tout cas. Je rougis un peu sur le coup. Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? — Comment ça ? — Vous m’avez traité de connard je vous rappelle. Ça marque, ce genre de chose et ça ne m’arrive pas tous les jours. Ah oui. J’avais oublié ce petit détail. Mais c’est la vérité en tout cas. Enfin c’est ce que j’ai pensé sur le moment. — C’est parce que je l’ai pensé si je l’ai dit. Toutes mes excuses en tout cas, désolée de vous avoir offensé. Il rigole dès le début de ma réponse. — Oh non vous avez raison, c’est plutôt moi qui vous ai offensée. J’espère que vous allez retrouver un travail ...