1. Un coup sur la tête


    Datte: 01/10/2023, Catégories: fh, couple, Collègues / Travail amour, cérébral, délire, fantastiqu, merveilleu, fantastiq, Auteur: Rosenrot, Source: Revebebe

    ... l’attention dans ce regard.
    
    — Excusez-moi qui êtes-vous ?
    — Votre prochain rendez-vous, mais apparemment il est annulé si je comprends bien. Merci d’avoir prévenu.
    — Votre nom c’est quoi ?
    — Dona Mattino, ça vous fait une belle jambe de le savoir ?
    — Excusez-moi je dois y aller mademoiselle. Je vous recontacte.
    
    Il disparaît rapidement par la porte de sortie sans se retourner. Pfff, bien sûr et comment tu comptes t’y prendre tu n’as aucune info sur comment me contacter, baltringue ! Finalement je suis bien contente de ne pas avoir perdu mon temps avec lui. Je rejoins la jeune femme qui vient de prendre cher et je la réconforte comme je peux.
    
    — Laissez tomber et ne vous mettez pas dans cet état à cause de lui.
    — Ça ira ne vous inquiétez pas. Je le connais. On échange régulièrement et il vient presque à tous les événements qu’on organise. Mais je ne comprends pas la réaction qu’il vient d’avoir. C’est la première fois que je le vois comme cela.
    — Ah d’accord, si vous le dites.
    
    Moi je l’ai traité de connard en tout cas. Et ça m’a fait du bien. Je pourrai même recommencer tellement la sensation était bonne. Je rentre donc chez moi très moyennement satisfaite de ma journée. J’ai un peu avancé même si les chances de conclure restent très minces. Je ne me fais plus d’illusion et je perds même tout espoir.
    
    Lorsque j’arrive à l’appartement, je croise Clément. Je dois me préparer et partir rapidement pour le service du soir à la brasserie. Il est au téléphone et ...
    ... ne me calcule pas. Pourtant je suis habillée pour une fois. Et même bien habillée. Cette nouvelle mésaventure termine de m’achever. Je vais me changer et me préparer pour le boulot avec le cœur brisé. Je pleure en silence, les larmes coulent sur mes jouent quand je pars de l’appartement. Et Clément ne s’en est même pas rendu compte, ce qui me fait encore plus mal du coup.
    
    Quand je rentre, il dort déjà. Je le rejoins dans le lit en faisant attention de ne pas le réveiller. Je suis épuisée et je n’ai pas arrêté de pleurer. Je suis dans un sale état. Je finis par m’endormir très tard dans la nuit. C’est le bruit de la sonnette de la porte d’entrée qui me réveille. J’ouvre difficilement les yeux. Je suis seule dans mon lit et complètement nue. J’attrape mon téléphone et je regarde l’heure : 8 h 56. Clément est déjà parti au boulot depuis un petit moment. Qui peut bien venir me faire chier à cette heure-là ? Ça a intérêt d’être important.
    
    Je sors du lit avec les yeux à moitié fermés. J’enfile un pantalon de pyjama et un débardeur blanc. Je me dirige à tâtons avec les yeux encore à moitié fermés jusqu’à la porte. Ça sonne à nouveau.
    
    — Oui c’est bon j’arrive ! Une minute !
    
    J’ouvre la porte. La lumière m’éblouit, je suis encore habituée à l’obscurité. Je fais une grimace en essayant de distinguer les traits de la silhouette que j’aperçois. Je me frotte les yeux. Non ! C’est lui ! C’est le connard d’hier ! Comment il a fait pour me retrouver ? Et il fait quoi là ?
    
    — ...
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