1. Des avantages d'être servie


    Datte: 05/03/2018, Catégories: fff, fplusag, jeunes, fépilée, douche, fsoumise, fdomine, soubrette, noculotte, odeurs, ffontaine, intermast, Oral fdanus, tutu, lettre, Lesbienne Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... bouche légère volette sur mes joues et mon front. J’ouvre mes paupières sur son regard doux, vaguement inquiet. Ma renaissance la rassure. Je lui tends mes lèvres. Elle les prend affectueusement. Nous échangeons un long baiser, d’abord retenu puis mêlant sans réserve nos langues et nos salives. Je l’étreins longuement, pleine de reconnaissance.
    
    Je reprends conscience pour voir devant nous Mme C*** entourant et soutenant dans ses bras une Céline tremblante, l’air hagard, qui se remet difficilement de sa jouissance explosive. Le tableau est touchant. La bourgeoise vieille France berce gentiment une gamine nue, aux yeux cernés. Elle est restée cuisses ouvertes sur le double éventail de l’entaille irritée. Des traces humides s’attardent du corail poisseux aux genoux frémissants. Les mêmes séquelles maculent mes seins et mon ventre.
    
    J’en recueille quelques gouttes. Je suce mon doigt, curieuse de la saveur de cette jeune fontaine. Les éclaboussures du bain l’ont rendue insipide. Mme C*** me regarde, choquée. Magali sourit de ma déception et me souffle à mi-voix :
    
    — Vous avez séduit Céline, Madame, elle vous a livré son petit secret.
    — Je resterai discrète, souris-je à mon tour tout aussi bas en lui tendant mes lèvres, mais tutoie-moi maintenant
    — Je n’ai pas le droit, Madame, vous êtes une cliente, réfute-t-elle (tristement, où je me trompe ?), avant de poursuivre :
    — Si vous l’exigez vraiment, je peux dire madame Chantal…
    — Comme « madame Aline » ? Je préférerais que ...
    ... tu me dises « tu » et juste « Chantal »… je me suis livrée à toi dans mon plaisir, au point de te mordre, je crois, non ?
    — C’était naturel… (elle n’ajoute pas « Madame »)
    — Mais je te gêne en te tutoyant ?
    
    Elle ne répond pas. Je soupire. Soit ! Quelques secondes pour me remettre dans mon rôle, puis :
    
    — Vous saviez, pour Céline, n’est-ce pas Magali ?
    — Oui Madame.
    — C’est votre amie ? Votre amie… chérie ?
    — Une amie, Madame. C’est moi qui l’épile, m’avoue-t-elle en se troublant légèrement.
    — Je suppose qu’après, vous adoucissez le feu de l’épilation… c’est cela ?
    
    À nouveau elle se tait. Je hoche la tête. Sois tranquille, Aline, je ne serai pas cruelle en lui demandant les raisons de son silence, de leur silence, quand tu as questionné tes stagiaires sur leurs relations homosexuelles. D’ailleurs, tu t’impatientes un peu de mon aparté avec Magali et de la sollicitude de madame C*** pour Céline. Mais tu vois, elle aussi reprend ses esprits. L’air affolé, elle repousse sa protectrice d’un mouvement instinctif et fait mine de se redresser. Je stoppe son élan :
    
    — Eh bien, Céline, c’est vous qui avez besoin d’une toilette, à présent ! Restez dans cette position, je vous promets de m’en occuper moi-même.
    
    Elle m’oppose une dénégation muette et désespérée.
    
    — Allons ! Cela m’amuse, et c’est bien le moins en remerciement du beau spectacle que vous m’avez donné… Et puis, après la vue de ce cadeau inattendu, je désire satisfaire mes sens du toucher, de l’odorat et ...
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