Le salon de lectures
Datte: 21/09/2023,
Catégories:
f,
h,
hplusag,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
Humour
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... de travail ne cachait rien de celle qui lirait, et la hauteur du bureau la livrait en pâture au regard de son auditoire. La lectrice n’avait pas le droit à l’erreur en ce qui concernait sa tenue, et plus important encore, devait surveiller son comportement. Il ne pouvait être question de ne pas être attentive à ses gestes et postures. Quant aux juges légères et courtes… Cette idée fit frémir Moby Dick…
La jeune femme portait une large chemise anthracite qu’elle avait laissé déboutonnée juste ce qu’il fallait pour ne pas attirer les regards sur son décolleté. Pourtant, Octave avait pu constater à plusieurs reprises que les tétons cachés de Pénélope devaient être libres sous l’étoffe. Si la jupe volante chamarrée de différentes teintes de rouge et gris dévoilait ses cuisses gainées de collants noirs, Pénélope gardait ses jambes, malheureusement serrées l’une contre l’autre. Et c’était bien dommage…
— Voilà… Nous en étions là…
Pénélope se contorsionna un instant sur son large fauteuil de cuir rouge sombre, un fauteuil de ministre, comme l’avait qualifié Octave, et reprit la lecture du récit « Le balcon de monsieur A ». On retrouvait Juliette sur son balcon, qui dévorait un petit-déjeuner, et détaillait avec force détails ce qu’elle éprouvait en explorant son corps, à un Monsieur A, au bord de la crise d’apoplexie. La si coquine héroïne expliquait qu’elle n’avait pas pris de douche et sentait son odeur intime sous la douceur de la brise matinale. Cela lui faisait ...
... honte, et l’excitait en même temps. Ce à quoi le vieil homme répondait qu’il en avait les narines charmées. Puis, Juliette s’occupait de ses seins gonflés, de ses pointes durcies, et demandait des pinces à linge à son cher voisin. La sulfureuse Juliette posait ses ustensiles sur ses pointes érigées et le bon Monsieur A la regardait faire, tartinant des tartines de confiture pour sa perverse voisine. Juliette jouissait subitement, les lèvres de sa bouche sucrées par la confiture de myrtilles, et celles de son sexe engluées de cyprine. Juliette parlait, expliquait ce qu’elle éprouvait, et finissait par jouir encore, de son exhibition physique autant que cérébrale, avant de clamer qu’elle n’était pas assouvie et désirait jouir encore. Comportement du personnage, trop poussé à l’exagération, avait songé Pénélope à sa première lecture. Quant à ces orgasmes à la pelle, elle les jugeait fort improbables. Un avis émis un soir par l’ancienne Pénélope, qui, banane entre les cuisses, avait cessé de lire pour croquer dans un biscuit. La suite du récit avait ouvert l’esprit, comme l’intimité gluante de la lectrice, et la nouvelle Pénélope se tordait deux fois de suite sous des tornades inconnues. De quoi, bien évidemment, reconsidérer les choses.
À part quelques légères hésitations et certains soupirs bloqués avant d’être émis, Pénélope avait lu, sans avoir trop à lutter contre la lente montée de son excitation. Elle avait succombé chez elle à la première lecture et connaissait ce passage. ...