COLLECTION BOURGEOISE. La gourmande (1/1)
Datte: 08/09/2023,
Catégories:
Première fois
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
• Bonjour Marie-Chantal, tu te fais à ta solitude !
• Que me dis-tu Lionel, tes parents et mon mari sont partis hier au ski pour une semaine, comment veux-tu que la solitude me pèse déjà.
Tu sais bien que le ski et moi ça fait deux et que je préfère rester à Paris que d’aller m’enfermer dans une chambre d’hôtel.
• Passe devant moi, Marie-Chantal, on tient à deux dans notre ascenseur.
Je m’appelle Marie-Chantal, femme du comte Charles de la panouille, je monte dans l’ascenseur qui va me conduire au cinquième étage de notre immeuble dans un des beaux quartiers de Paris, plus précisément vers la Madeleine.
Mon mari est parti au sport d’hiver avec Françoise et Sylvain les parents de Lionel. C’est la première année qu’ils partent sans moi, car j’ai une sainte horreur de la montagne.
Les autres années je les accompagnais, mais ces champions de ski se foutaient royalement de mon aversion pour la neige et le froid des montagnes.
Plus jeune, Lionel nous accompagnait, mais ses études à la fac et les partielles qu’il doit préparer, l’ont retenu à Paris pour réviser.
Lionel, dire que je l’ai tenu dans mes bras à sa naissance et que c’est devenu un beau gosse de vingt-cinq printemps.
Nous montons, dans mon dos, je sens ce garçon qui pourrait être mon fils se coller à moi.
• Que fais-tu, tu es fou ta mère est mon amie et j’ai le double de ton âge ?
• Oui, mais tu sens que pour moi l’âge importe peu, je te fais voir que j’ai envie de toi.
Lionel ...
... m’empoigne les seins, comme nous sommes placés dans cette petite cabine, il m’est impossible de m’échapper.
L’ascenseur s’arrête et la porte s’ouvre automatiquement.
La législation nous a obligés à le rénover sinon nous aurions été dans l’obligation de le condamner et de monter à pied.
C’est Françoise qui s’en est occupée comme elle s’occupe de notre co-propriété.
Les cinq co-propriétaires ont tous les moyens de payer ce genre de travaux.
Au rez-de-chaussée, les bureaux déserts d’une banque avec au premier l’ancien appartement du directeur.
L’agence a fermé après la fusion avec une autre banque.
Ces locaux faisant double emploi, c’est chez nous que ça a fermé.
Nous avons l’impression qu’ils les conservent comme bon nombre de lieux identiques dans Paris faisant ainsi un placement d’argent.
Les locaux sont chauffés et la maison mère nou0s paye rubis sur l’ongle, chaque mois les charges.
Deuxième étage, mamy gâteau, Germaine de son vrai nom, nous l’avons surnommé ainsi, car elle aurait voulu être pâtissière et nous fait des gâteaux qu’elle offre à tout l’immeuble.
C’est la veuve d’un général de cavalerie décédé qui lui a laissé un fils et assez d’argent pour vivre et nous gatter de ses pâtisseries.
La veille du départ de mon mari, son fils bordelais est venu la chercher pour les fêtes de fin d’année, elle aussi paye ses charges sans le moindre souci.
Troisième, les Durant, couple avec leurs deux enfants, ils sont pour trois ans à Tahiti, avec une ...