1. Amantes de Saint Jean – 3/3


    Datte: 08/09/2023, Catégories: ff, fff, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, ffontaine, intermast, Oral 69, fdanus, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... urgence….
    
    Nous avons quand même remis une culotte, sinon pour éviter les courants d’air sous la jupe, au moins pour retenir un peu les odeurs au cas où cette toilette de chat n’aurait pas suffi. Seul petit problème : c’étaient des culottes prêtées par Laurence, les mottes en ont vite débordé. Inutile de te dire qu’elles n’ont pas tardé à se transformer en ficelles entre les fesses et les lèvres.
    
    — Plus tellement efficaces pour la rétention des odeurs, alors ! C’était grave ?
    — Bof, de toute manière le concert était en plein air.
    
    L’important était que Charlotte puisse passer son coup de fil de l’entrée du concert, qui avait déjà commencé, bien sûr. À onze heures trente, c’était juste à temps !
    
    Le cadre des arènes de Cimiez est magnifique, le concert était sympa, pourtant, tu ne seras pas étonnée si je te dis que nous ne sommes pas restées jusqu’à la fin ? Dommage de rentrer, mais nous étions pressées de nous câliner en privé. L’idéal aurait été de tomber sur une nymphe de Diane, ou deux, avec voiture. Tant pis ! Nous n’avions pas le temps de traîner, et puis je ne sais pas si draguer la coquine n’aurait pas été de trop pour cette première soirée.
    
    Donc, moitié en dernier bus, moitié à pied, on a refait le chemin inverse jusque chez Laurence. De quoi revenir crevées, de ce concert. On s’est effondrées sur le lit, sans même nous aider à nous déshabiller. D’ailleurs, il n’y avait pas beaucoup à faire pour se déshabiller : que la robe. Les culottes s’étaient ...
    ... réfugiées dans le sac à main de Charlotte, peu après la descente du bus. Pas génial de marcher avec une ficelle imbibée qui te scie la chatte– sauf si c’est pour le plaisir de souffrir, bien sûr ! – pour Charlotte et moi. Laurence s’est solidarisée avec nous.
    
    Tout juste si on s’est passé les pieds sous l’eau, avant de se coucher. Et pour les dents, la brosse du club. Remarque, c’était plus par habitude que par nécessité, on avait toutes les trois la même haleine, et de toute façon elle a très vite retrouvé ses senteurs marines. Ah, on a rincé les slips aussi : ils dégouttaient tellement d’humeurs diverses qu’ils auraient embaumé le tiroir si Laurence les avait récupérés dans cet état, comme elle le voulait, cette petite cochonne !
    
    — Bah, j’espère qu’elles en verront d’autres, ses culottes !
    — Je le lui souhaite !
    
    Le plus beau, c’est qu’en partant en catastrophe au concert, nous avions oublié d’ouvrir toutes les fenêtres. Il y avait une gentille odeur en rentrant. Une odeur de femme, qui entête un peu et donne envie de faire des folies, tout ça associé aux relents des sauces asiatiques… Une sorte d’invitation à recommencer. Mais de toute manière, on était encore trop énervées pour s’endormir tout de suite, même fatiguées de la soirée et de la marche, au point de remettre la douche au lendemain.
    
    On s’est installées comme on a pu dans le lit de Laurence. À trois, tête-bêche, ça passe dans un lit de cent vingt. À condition de s’être lavé au moins les pieds, parce qu’après ...
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