1. Lectures érotiques (6). Emmanuelle Arsan : Emmanuelle, la leçon d'homme


    Datte: 02/07/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... aussi agréable, elle sourit en fermant les yeux. Elle avait confusément envie de quelque chose mais ne savait pas de quoi. Elle ne trouva d'autre distraction que de recommencer à se réjouir d'être belle : sa propre image tournait dans sa tête comme un refrain favori. Le coeur battant, elle cherchait en pensée la crique invisible qu'elle savait enfouie sous son promontoire d'herbes noires, au confluent des deux rivières : elle sentait leur courant venir lécher ses bords. Lorsque l'homme se souleva sur un coude et se pencha vers elle, elle ouvrit les paupières et le laissa l'embrasser. Le goût de ses lèvres sur ses lèvres avait la fraicheur et et le sel de la mer.
    
    Elle redressa le buste et leva le bras, afin de lui faciliter la tâche lorsqu'il voulut lui retirer son maillot.
    
    Elle savoura le trouble de voir jaillir de dessous la laine rousse ses seins que la pénombre faisait paraître plus ronds et volumineux encore que de jour. Pour lui laisser intact le plaisir de la déshabiller, elle ne l'aida pas lorsqu'il cherchait la fermeture de sa jupe : cependant, elle souleva les hanches pour qu'il pût la faire glisser sans peine. Cette fois, l'étroit fourreau ne resta pas entortillé autour de ses genoux : elle en fut complètement délivrée.
    
    Les mains actives de l'homme la débarrassèrent de son mince slip. Après qu'elles eurent aussi décroché le porte-jarretelles, Emmanuelle roula elle-même ses bas et les envoya rejoindre sa jupe et son sweater au pied de la ...
    ... couchette.
    
    Seulement lorsqu'elle fut ainsi entièrement dévêtue, il la serra contre lui et commença de la caresser, des cheveux aux chevilles, n'oubliant rien. Elle avait maintenant tant envie de faire l'amour que le coeur lui faisait mal et que sa gorge était nouée : elle croyait qu'elle ne pourrait plus jamais respirer, revenir au jour. Elle avait peur, elle aurait voulu appeler, mais l'homme la tenait trop étroitement enlacée, une main dans le sillon de ses fesses, dilatant la petite crevasse tremblante, un doigt tout entier englouti. En même temps, il l'embrassait avidement, léchant sa langue, buvant sa salive.
    
    Elle se plaignait, à petites plaintes, sans qu'elle sût au juste pourquoi cette peine, était-ce le doigt qui la fouillait, si loin au fond de ses reins, ou la bouche qui se nourrissait d'elle, avalant chaque souffle, chaque sanglot, était-ce le tourment du désir ou la honte de sa luxure ? Le souvenir de la longue forme cambrée qu'elle avait tenue au creux de sa main la hantait, magnifique et dressé, rogue, dur, rouge, brûlant à ne pouvoir le supporter. Elle gémit si fort que l'homme eut pitié : elle sentit enfin le membre nu, fort comme elle l'avait attendu, se poser sur son ventre, et elle se pressa contre lui de toute la douceur de son corps.
    
    Ils se tinrent un long moment ainsi, sans bouger, puis l'homme, semblant se décider brusquement, l'enleva dans ses bras et la fit passer par-dessus lui, de sorte qu'elle était désormais allongée sur la couchette qui se trouvait du côté ...
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