Lectures érotiques (6). Emmanuelle Arsan : Emmanuelle, la leçon d'homme
Datte: 02/07/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Olga T, Source: Hds
... s'agenouillent à ses pieds en découvrant leurs longues jambes, d'innombrables modèles de bustiers, de guêpières, de culottes ou de cache-sexe, que leurs doigts gracieux font monter le long de ses seins ou de ses cuisses, et dont elles la caressent, patiemment, avec des gestes répétés et souples, jusqu'à ce que les yeux d'Emmanuelle se ferment et qu'elles ploient doucement les genoux, se posant sur le sol jonché de nylon comme une voile qu'on amène, ouverte, chaude et livrée à la parfaite et assouvissante habileté des mains et des lèvres).
Le corps d'Emmanuelle retomba dans la position d'où son ébauche de résistance l'avait momentanément dérangée. L'homme caressa de la paume, comme on flatte une encolure de pur-sang, son ventre plat et musclé, juste au-dessus du haut renflement du pubis. Ses doigts coururent le long des plis de l'aine, puis au-dessus de la toison, traçant les côtés du triangle dont ils semblaient estimer l'aire. L'angle intérieur en était très ouvert, disposition assez rare, qu'ont néanmoins perpétuée les sculpteurs grecs.
Lorsque la main qui parcourait le ventre d'Emmanuelle se fut rassasiée de proportions, elle força les cuisses à s'écarter davantage ; la jupe roulait autour de ses genoux entravait leurs mouvements : elles se soumirent, cependant, s'ouvrant autant qu'elles le pouvaient. La main prit dans son creux le sexe chaud et gorgé, le caressant comme pour l'apaiser, sans hâte, d'un mouvement qui suivait le sillon des lèvres, plongeant d'abord ...
... légèrement entre elles, pour passer sur le clitoris dressé et venir se reposer sur les boucles épaisses du pubis. Puis, à chaque nouveau passage entre les jambes, qui, repoussant la jupe, se séparaient plus largement, les doigts de l'homme allèrent prendre plus loin en arrière leur départ, s'enfoncèrent plus profondément entre les muqueuses humides, ralentissant leur progression, semblant hésiter, à mesure que la tension d'Emmanuelle croissait. Se mordant les lèvres pour endiguer le sanglot qui montait de sa gorge, les reins arqués, elle pantelait du désir du spasme dont l'homme semblait vouloir la rapprocher sans cesse sans le lui laisser jamais atteindre.
D'une seule main, il jouait de son corps au rythme et sur le ton qu'il lui plaisait, dédaigneux des seins, de la bouche, ne semblant friand ni d'embrasser, ni d'étreindre, restant, au milieu de la volupté incomplète qu'il dispensait, nonchalant et distant. Emmanuelle agita la tête de droite et de gauche, fit entendre une série de gémissements étouffés, des sons qui ressemblaient à une prière. Ses yeux s'entrouvrirent et cherchèrent le visage de l'homme. Ils commençaient à briller de larmes.
Alors, la main s'immobilisa, gardant serrée en elle toute la partie du corps d'Emmanuelle qu'elle avait enflammée. L'homme se pencha un peu vers la passagère et prit, de son autre main, une des siennes, qu'il attira vers lui et introduisit à l'intérieur de son vêtement ; Il l'aida à se refermer sur la verge rigide et guida ses ...