Lectures érotiques (6). Emmanuelle Arsan : Emmanuelle, la leçon d'homme
Datte: 02/07/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Olga T, Source: Hds
... née Marayat Bibidh, de son nom d'épouse Marayat Rollet-Andriane, née en 1932 à Bangkok, et morte en 2005 est une romancière française d'origine thaïlandaise, principalement connue pour avoir signé le roman érotique Emmanuelle. On l'a également vue comme actrice dans le film américain La Canonnière du Yang-Tse.
Le roman est pour une grande partie autobiographique. Marayat épouse un diplomate français à l'âge de 16 ans et vit avec lui à Bangkok où elle multiplie les amants et amantes, suffisamment en tout cas pour écrire Emmanuelle à 20 ans en s'inspirant de sa vie conjugale qui a l'air pour le moins libérale.
NOTES DE LECTURE.
Emmanuelle, jeune femme resplendissante de beauté, pleine de vie et d'entrain, prend l'avion pour rejoindre son mari à Bangok, où il est parti vivre pour les besoins de son travail. Emmanuelle va profiter de ce voyage pour laisser sa sexualité se débrider et profiter de son corps de rêve pour vivre les expériences sexuelles les plus folles.
Les passages sur les ébats d'Emmanuelle dans l'avion sont parmi ceux que je préfère.
« L'hôtesse crut Emmanuelle endormie et elle fit, avec précaution, basculer le dossier, transformant le siège en couchette. Elle étendit une couverture de cachemire sur les longues jambes alanguies, que le glissement du fauteuil avait découvertes à mi-cuisses. L'homme, alors, se leva et fit lui-même la manoeuvre qui plaçait son siège au niveau de celui de sa voisine de cabine. Les enfants s'étaient assoupis. ...
... L'hôtesse souhaita bonne huit à la cantonade et éteignit les plafonniers. Seules, deux veilleuses mauves empêchèrent les objets et les hommes de perdre forme.
Emmanuelle s'était abandonnée sans ouvrir les yeux au soin que l'on prenait d'elle. Sa rêverie, toutefois, n'avait rien perdu de son intensité ni de son urgence, au cours de ses mouvements. Sa main droite rampait maintenant le long de son ventre, très lentement, se retenant, finissant par atteindre le niveau du pubis, sous la couverture légère que sa progression faisait onduler. Mais, dans cette pénombre, qui pouvait la voir ? Du bout des doigts, elle explorait, creusait la soie souple de sa jupe, dont l'étroitesse s'opposait à ce que ses jambes s'entrouvrissent : elles tendaient l'étoffe dans leur effort pour s'écarter ; elles y réussirent suffisamment, enfin, pour que les doigts sentissent, à travers la minceur du tissu, le bouton de chair en érection qu'ils cherchaient et sur lequel ils pressèrent avec tendresse.
Pendant quelques secondes, Emmanuelle laissa l'ovation de son corps s'apaiser. Elle essayait de retarder l'issue. Mais bientôt, n'y tenant plus, elle commença avec une plainte étouffée, de donner à son médium l'impulsion minutieuse et douce qui devait l'amener à l'orgasme. Presque aussitôt, la main de l'homme se posa sur la sienne.
Le souffle perdu, Emmanuelle sentit ses muscles et ses nerfs se nouer, comme si un jet d'eau glacée l'avait fouettée en plein ventre. Elle resta immobile, non point vidée de ...