1. Monsieur L


    Datte: 26/06/2019, Catégories: hplusag, jeunes, profélève, vacances, école, cérébral, revede, amiamour, amourcach, prememois, Auteur: Alice_kiddo, Source: Revebebe

    ... J’atteignis alors la boucle de sa ceinture sous laquelle je sentis la bosse de son sexe en érection. Je le caressai à travers le tissu du pantalon lui faisant échapper un petit grognement de satisfaction. Il me repoussa alors avec un sourire.
    
    — Je n’ai pas arrêté de penser à toi, avoua-t-il en passant sa main sur mon visage.
    — Je pense à vous depuis le lycée, répondis-je en riant.
    
    Il m’observa quelques secondes avant de m’embrasser de nouveau.
    
    — Je loge à quelques minutes d’ici, lui dis-je en décollant mes lèvres. Il n’y aura que nous.
    
    Il s’écarta, ses sourcils se froncèrent, comme si l’euphorie du moment avait disparu.
    
    — Je ne peux pas passer la nuit ici. J’ai envie de toi mais…
    
    Je l’interrompis en déposant un rapide baiser sur ses lèvres.
    
    — Je sais, murmurai-je à contrecœur. À l’appartement il y a un téléphone pour que tu puisses joindre ton ami.
    
    Il sembla hésiter.
    
    — Je ne te tends pas un piège, lui assurai-je en le prenant par la main.
    
    Nous fîmes le trajet main dans la main sans prononcer un mot. Les effets de l’alcool semblait s’être soudain estompés ne rendant lucides de nouveau. Une fois à l’appartement, il s’isola pour téléphoner et je l’entendis presque hurler dans le combiné pour se faire comprendre. Il revint vers moi avec un sourire.
    
    — Il me cherche depuis une heure, fit-il amusé, en me tendant le téléphone. Je dois le rejoindre à sa voiture dans vingt minutes.
    
    Je m’approchai de lui et lui agrippai la main comme pour m’assurer ...
    ... que je n’avais pas rêvé ce soir-là. Je déposai un simple baiser sur sa joue.
    
    — Vous êtes un type bien, Monsieur L.
    
    Il eut envie de répondre quelque chose mais se retint finalement, quittant l’appartement sans rien ajouter. J’hésitai à de le retenir et à l’obliger à me faire l’amour dans cet escalier mais parvins finalement à refermer la porte. Je me laissai tomber à plat ventre sur le lit, le visage enfoncé dans mon oreiller.
    
    Je dormis jusqu’au début de l’après-midi le lendemain. À mon réveil, et après m’être servie un café corsé, j’allumai mon ordinateur que j’avais apporté avec moi. Je faillis lâcher ma tasse en voyant que j’avais un message de Monsieur L long de quelques mots seulement.
    
    — J’ai besoin de te voir. Monsieur L.
    
    Mon premier réflexe fut de regarder l’heure d’envoi du message pour constater qu’il ne l’avait pas écrit la veille sous l’effet de l’alcool mais bien ce midi après sa nuit de sommeil. Il pensait donc à moi comme je pensais à lui. Les mains tremblantes, je lui répondis de façon aussi concise.
    
    — Retrouve-moi cet après-midi avant 17 heures à l’appartement de Bayonne. Alice.
    
    Je lui joignis l’adresse et me dirigeai immédiatement vers la douche afin de me rendre présentable de nouveau. N’arrivant pas à penser à autre chose, le temps semblait avancer au ralentis, jusqu’à ce qu’à 16 h 30, la sonnette de la porte retentit. Je répondis à l’interphone et le fit monter. Il pénétra à l’intérieur de l’appartement, vêtu d’un polo vert ; il semblait ...
«12...4567»