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Monsieur L
Datte: 26/06/2019, Catégories: hplusag, jeunes, profélève, vacances, école, cérébral, revede, amiamour, amourcach, prememois, Auteur: Alice_kiddo, Source: Revebebe
... mille, je cliquai sur le lien pour découvrir les quelques lignes qu’il m’avait envoyées. Je relus ces mots une bonne dizaine de fois avant de reprendre mon souffle. Non seulement il se rappelait visiblement de moi, mais en plus il avait pris la peine de s’intéresser à ce que je devenais. Je souris en imaginant sa tête lorsqu’il avait découvert certaines photos de mon profil. Il avait probablement eu du mal à reconnaître l’adolescente timide à qui il avait enseigné. Je lui répondis immédiatement, hésitant un peu sur le ton à aborder avant de me jeter à l’eau. Je pense que j’ai dû relire cette dernière phrase un bon millier de fois avant de me décider à cliquer sur « envoyer ». Je crois même être restée immobile devant mon écran une bonne quinzaine de minutes comme si j’espérais qu’il me réponde instantanément. Mais le lendemain je n’avais reçu aucun message, pas plus que le surlendemain ni non plus la semaine suivante. J’ai commencé à penser que proposer ouvertement à un homme marié d’aller boire un café en tête à tête lorsque l’on est de vingt ans sa cadette pouvait effectivement être mal interprété. J’ai donc tenté de l’oublier, ce qui s’avéra plus facile que prévu avec la fin de l’année scolaire, les examens et ce fameux séjour aux États-Unis que je planifiais. C’est à mon retour en France, deux mois plus tard, que je découvris un nouveau message dans ma boîte de réception. Je sentis mon ventre s’embraser, ne parvenant pas à croire qu’il avait accepté ma ...
... proposition. Je me demandai immédiatement s’il avait une quelconque idée des fantasmes que je nourrissais envers lui. Il se trouvait que je devais justement passer quelques semaines chez mes parents, travailler dans un bar du coin pour rembourser une partie de mon séjour américain. Je lui proposai donc que l’on boive un verre quelques jours plus tard. Il répondit positivement dans la journée. Nous étions en plein mois de juillet sur la côte basque et la chaleur était écrasante. Lorsque nous nous sommes retrouvés à une terrasse bondée de touristes à quelques dizaines de mètres de la plage, je n’étais vêtue que d’un haut de maillot de bain et d’un paréo presque transparent, les yeux dissimulés derrière mes lunettes de soleil. Monsieur L. arriva avec quelques minutes de retard et me reconnut immédiatement. Lorsque nous nous fîmes la bise, je respirai son odeur à plein poumons avant de me rasseoir. Il portait des tongs, un bermuda beige et un polo bleu, bien loin de l’image sévère qu’il se donnait parfois en classe. Il me sembla qu’il n’avait pas changé en cinq ans, et je le dévorai des yeux pendant l’intégralité de ce premier rendez-vous. Je remarquai immédiatement son regard sur ma tenue, mon décolleté et mes longues jambes bronzées, visibles sous le tissu du paréo. Contrairement à ce que j’aurais pu croire, il n’y eut pas vraiment de gêne ni de silences dans notre discussion pendant presque une heure et demie. Il prétexta immédiatement apprécier prendre des nouvelles de ses ...