La parenthèse - Histoires de Sexe

La parenthèse

... bouche, sa langue se font légères dans une caresse à peine appuyée. Le premier jet la surprend mais, aussitôt après ses mains me plaquent sur sa poitrine que j’asperge largement.

D’un geste elle me montre qu’elle va avaler. Les yeux plissés, elle déglutit en faisant la grimace. À nouveau, je n’en reviens pas. Pas souvent, ça… Pour une première fois !

Elle rit et étale le reste de ma semence sur ses mamelons, elle me presse le sexe dont elle recueille consciencieusement les dernières gouttes.

— Incroyable ! lui dis-je, assis sur son ventre. Tu es une sacrée… ! Jamais je n’aurais pensé que toi, enfin tu comprends…
— T’es salé ! J’aime ! me coupe-t-elle. Tu sais, avec mon mari, je fais pas… C’est plus conventionnel, c’est lui qui ne veut pas ! Tu crois ça ?
— Euh ! J’ai du mal à croire, oui ! C’est dommage… Mais des femmes comme toi, ce n’est pas courant non plus !

J’esquisse un mouvement pour m’allonger à côté d’elle, mais elle m’arrête, les mains crispées sur mes cuisses. Ainsi je la chevauche. Elle est belle après l’amour, détendue, les cheveux épars en couronne, encore frémissante, les lèvres humides. Ses mains prennent les miennes, elle les embrasse puis me les place sur ses seins.

— Non, s’il te plaît, reste… J’aime bien comme ça. Dis donc, qu’est ce que tu m’as mis, je te sens encore ! La prochaine fois…
— Ah ! Parce que…
— Mais oui ! Ici ou ailleurs. Des appart’ y en a plein à visiter ! Tu veux plus ?

Loreline a une moue boudeuse, elle ...

... entrouvre les lèvres, se fait chatte. Comment dire non ? Une liaison, ça devient une liaison… au-delà d’une simple aventure. Je m’en inquiète, je veux dire, hypocritement !

— Si, bien sûr je veux. Je serais bien bête ! Mais tu es mariée…
— Et alors ? s’insurge-t-elle. C’est la première fois depuis que je suis mariée ! Et il m’a fallu des mois pour me décider avec toi ! Tu seras sûrement le dernier aussi. Alors je profite… Voilà…
— Tu es prête à vivre une double vie ? Un amant régulier ? Pourquoi ? Et pourquoi moi ?
— T’es trop curieux. Toi, parce que tu me plais, vraiment. Dès la première fois que je t’ai vu. L’idée de coucher avec toi est venue progressivement. Et je ne m’en plains pas ! Je m’éclate, c’est génial ! J’ajouterai, « enfin ! ». Enfin, car avec mon mari, c’est « bof », rien à voir avec ma vie « avant » mon mariage.
— Ah ! Tu restes pourtant avec lui ! Tu envisagerais de le quitter ?

Elle sursaute, surprise sans doute de ne pas y avoir songé. Je la sens réfléchir.

— Le quitter ? Non ! Dans la vie il n’y a pas que le sexe ! Et il y a les enfants, mes affaires… Avec toi j’ai une parenthèse agréable, ça durera ce que ça durera…
— Ah oui ! Je suis une « parenthèse » ! dis-je en rigolant. Eh bien ! Merci !
— Oh ! Tu es vexé ? s’inquiète-t-elle en remuant doucement le ventre.
— Non, surpris seulement. Une parenthèse… C’est vrai, il y a un début et une fin, le tout hors du temps, sans projet particulier. C’est mieux qu’un gode…
— Oh, ne le prends pas mal ! ...