Repas charnel
Datte: 25/06/2019,
Catégories:
fh,
fplusag,
intermast,
Humour
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... sa main. Vous réussirez dans la vie, car vous savez dire aux femmes ce qu’elles ont envie d’entendre !
— Mais c’est la vérité, Madame la…
— Tsst, Tsst, n’ajoutez plus rien ! Le mieux est l’ennemi du bien ! Goûtez-moi ce vin, ajouta-t-elle, en me tendant le verre qu’elle m’avait servi.
Je goûtai. Je n’osai rien dire, mais je trouvai ce vin blanc trop sirupeux, un vin de bonnes femmes.
— Que pensez-vous, mon jeune ami Armand, de ce Sauternes. 1942 n’a pas été une grande année, non plus pour les vins, mais il reste bien en bouche.
— Vous savez Madame la Comtesse, je n’y connais pas grand chose en vin. À part la piquette du père.
— Vous apprendrez vite, Armand ! Le vin, c’est comme les femmes ! Et avec les femmes, vous vous … En tout cas, ce petit vin devrait accompagner agréablement le pauvre foie gras que j’ai à vous proposer.
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Je ne m’étendrai pas plus longuement sur le menu. Seulement, j’appréciai à sa juste valeur le foie gras… Madame de Burnecreuse se mésestimait effectivement comme cuisinière : son poulet à la crème était presque aussi bon que celui de Maman. Fromage, dessert complétèrent cette maigre collation. Elle m’avoua que, l’après-midi, elle avait sorti son cabriolet 15 CV Citroën pour aller à B… chercher de quoi confectionner des repas dignes de mon jeune appétit. Surprenante Comtesse.
Surprenante Comtesse qui durant le repas se comporta, tour à tour,…
…en midinette : prenant ma main dans les siennes, caressant mon visage, ...
... rougissant sous mes navrants compliments, minaudant des niaiseries sur ma jeunesse.
…en noble dédaigneuse : retrouvant une certaine suffisance pour parler de sa famille, de ses ancêtres et de « ses » paysans qui, dans les temps anciens avaient contribué à la richesse des de La Chaux de Main.
…en fieffée coquine : adoptant un ton des plus lestes pour évoquer les souvenirs de sa vie « sentimentale », de ses aventures amoureuses pendant l’Occupation et à la Libération. Quand je dis leste, je suis modeste.
…en sublime salope : me massant délicatement les chevilles de ses pieds déchaussés qu’elle insinuait sous mon pantalon ; me roulant des pelles pas possibles; barbouillant mes lèvres de crème chantilly pour mieux venir les lécher ensuite ; lançant de temps à autre sa main vers mon entresol pour vérifier l’état de ma tuyauterie.
Elle avait fini par dégrafer ma braguette pour accéder directement à mon kangourou. Situation épique, lorsque madame la Comtesse portait à sa bouche un toast de foie gras de sa main aristocratique imprégné de mon foutre et que, dans un geste mutin, elle suçait ses doigts encore humides.
J’sens qu’y’en a qui doivent se dire : mais c’est quoi ce mec ? Il se laisse tripatouiller par cette vieille sans réagir ! Une vraie chiffe molle ! D’abord pour être molle, ma bite était molle ! Si en fin de soirée, elle avait retrouvé sa raideur, comme a pu le constater la main adroite de M’dame la Comtesse, elle avait paressé, repue, une bonne partie du repas. ...