1. Don Booth et l'immeuble maudit


    Datte: 25/06/2019, Catégories: h, fh, grp, extracon, cocus, voisins, grossexe, grosseins, bizarre, fsoumise, hsoumis, fdomine, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, fsodo, jouet, Partouze / Groupe attache, yeuxbandés, Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... d’important, rassurez-vous. Parlez-moi plutôt de ce qui vous tracasse.
    
    Il ne répondit rien alors que le patron venait déposer devant moi un double scotch que je n’avais pas commandé, puis reprit la parole :
    
    — Il y a un peu plus haut dans la rue un petit immeuble qui appartient à ma famille depuis trois générations. J’y habite, au dernier étage, tout comme mon père avant moi, et mon grand-père encore avant. Les autres appartements, il y en a cinq, sont loués. Ce sont de ravissants petits meublés, mais voilà que depuis quelque temps mes locataires se plaignent.
    — Quel genre de plaintes ?
    — Des bruits bizarres, des objets qui disparaissent… Vous comprenez, je ne veux pas que la police s’en mêle, et de toute façon aucun objet de grande valeur n’a disparu alors je doute que les flics se dérangent pour si peu. Mais vous…
    — Signez-moi un chèque et je m’en occupe !
    — Je vous paierai plutôt en liquide, je n’aime pas trop les moyens de paiement qui laissent des traces, vous comprenez ?
    — Comme vous voulez… Je viendrai dès ce soir inspecter votre immeuble et…
    — Non ! Je préférerais que nous fassions autrement.
    — C’est à dire ?
    — J’ai actuellement un appartement de libre. Vous viendrez vous y installer, comme n’importe quel locataire. Comme ça vous n’éveillerez pas les soupçons. Qu’en dites-vous ?
    
    L’idée en valait une autre…
    
    — L’appartement est-il grand ?
    — Il y a deux grandes pièces, vous ne serez pas à l’étroit, rassurez-vous.
    — Je viendrai avec mon assistante, ...
    ... elle m’attend dans la voiture.
    — Non, monsieur Booth, elle ne vous y attend pas. Cela fait déjà plusieurs minutes qu’elle est accoudée au comptoir en train d’écouter notre conversation.
    
    Je me retournai en étouffant un juron et mon regard croisa celui de Karen qui me fit un petit signe de la main. L’espace d’un instant, je la maudis.
    
    L’immeuble dont Maxwell était propriétaire était totalement surréaliste. Coincé entre ce qui semblait être un vieil entrepôt à droite et un immeuble décrépit à gauche, il était étroit comme une feuille à cigarette, mais avec ses six étages, montait plus haut que tous les autres immeubles du quartier.
    
    — Qui est l’espèce de cinglé qui a eu l’idée de construire un tel immeuble… murmurais-je en observant la bâtisse.
    — Je parie qu’il n’y a pas d’ascenseur, grogna Karen en posant ses trois lourdes valises sur le trottoir.
    — J’espère que notre appartement est au moins au quatrième, ça t’apprendra à prendre autant d’affaires pour un si cours séjour !
    — La longueur de notre séjour dépendra de ta faculté à résoudre le mystère. Tu es vraiment sûr que ce sera si court que ça ?
    — Petite peste !
    — Tiens, voilà notre proprio.
    
    En effet Maxwell sortait de l’immeuble. Il avait dû nous voir débarquer. Il nous salua et prit les valises de Karen, pliant sous l’effort.
    
    — J’ai déjà prévenu les autres locataires de votre arrivée. Ici c’est un peu comme une petite famille, tout le monde est assez proche, ils se connaissent tous. J’ai dit que vous étiez ...
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