1. Prostitutions


    Datte: 23/06/2019, Catégories: ffh, asie, prost, grossexe, hotel, Transexuels Humour Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... !
    — Je suis comme vous ! Futa ! Vous savez ce que ça signifie, n’est-ce pas ?
    
    Le barman la regarda quelques secondes fixement, puis tourna ses yeux dans le vide et gueula un truc incompréhensible, sans doute en hollandais. Les cinq clients levèrent la tête avec inquiétude et vidèrent leur verre, puis sortirent l’un après l’autre après un vague bonsoir au tenancier. Quand le dernier eut disparu et que le patron eut tiré le rideau de fer, il se tourna vers Pauline en grommelant :
    
    — Qu’est-ce que tu veux ?
    — Vous êtes Stella ?
    
    Le type ne broncha pas.
    
    — Je sais que vous êtes Stella. Je suis comme vous, une femme et un homme à la fois !
    
    Pour bien faire et être crédible, Pauline baissa encore son froc ; son interlocuteur jeta un vague regard sur la bite qu’elle exhibait.
    
    — Qu’est-ce que tu veux ? répéta-t-il, nullement impressionné.
    — Je veux savoir !
    — Savoir quoi ?
    — Savoir qui je suis ! Qui nous sommes ! Pourquoi nous sommes comme ça ! Et s’il y en a d’autres comme nous !
    
    Le type – enfin, la nana, ou bien disons la créature – partit d’un grand rire cynique. Quand il se calma finalement, il bafouilla dans un vague anglais qu’on avait du mal à décrypter :
    
    — Parce que tu crois que j’en sais quelque chose ? Toi tu es jeune, tu es belle, tu es bien faite ! De partout ! Tu as tout pour plaire ! Moi c’était l’inverse ! Je devais tout faire pour arracher quelques dollars à ces gros cons plein de fric qui venaient prendre en photo l’espèce d’organe qui se ...
    ... dressait entre mes cuisses !
    
    C’était clair qu’à voir ce que cette Stella était devenue, on pouvait imaginer à quoi elle ressemblait auparavant. Je repensai aux paroles éclairées de l’inénarrable Monsieur Li : « Not like you ! Not beautiful ! »
    
    — Alors qu’est-ce que j’en sais, des autres ! J’ai eu assez à me soucier avec ma propre vie de merde !
    — Vous avez déjà rencontré d’autres « futas » ?
    — Non j’ai rencontré que des mecs qui voulaient me tringler et des nanas qui riaient en voyant ma bite !
    — Et comment connaissez-vous le mot « futa » ? demandai-je quand même.
    
    « Stella » soupira longuement.
    
    — Un touriste. Un américain. Il avait entendu parler de moi jusque là-bas dans son pays. Il disait qu’il y avait des « futas » chez lui, des êtres comme moi, mais que ceux-là ne voulaient pas faire profiter de leur corps. Il disait qu’ils vivaient en communauté. Il disait que j’aurais dû aller là-bas, même.
    — Où ça, là-bas ? s’empressa Pauline.
    — New York, il avait dit. Plusieurs fois, j’ai pensé à faire le voyage, mais je suis toujours resté ici, à vendre mes… mes « charmes » ! Ha ha ha ! Mes charmes ! Tu parles !
    
    Plus il parlait, et plus il m’inspirait de la pitié.
    
    — Où ça, à New York ? insista Pauline. Où devons-nous chercher ?
    — Je ne sais rien de plus. Une communauté, à New York… c’est tout ce que je sais.
    
    Pauline soupira. Moi aussi ; en m’imaginant déjà dans New York à la recherche d’une espèce de secte de filles à bites.
    
    — Vous ne vous rappelez pas le ...