1. Prostitutions


    Datte: 23/06/2019, Catégories: ffh, asie, prost, grossexe, hotel, Transexuels Humour Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... gratifia d’un sourire mollasson.
    
    — Cent cinquante pour une demi-heure. Deux cents pour une heure. Quatre cents pour la nuit.
    — Faudrait être motivé, rigola Pauline à voix basse, en français.
    
    Mais la vieille Paloma devait comprendre notre langue car elle se mit à l’engueuler :
    
    — Écoute, petite pétasse, je sais faire des trucs que t’imagines même pas, alors tu vas pas comm…
    — Ta gueule ! l’interrompis-je en braillant plus fort. Si tu nous dis ce qu’on veut savoir, tu gagneras largement ta soirée. Y a un endroit tranquille où on peut discuter ?
    
    Elle me regarda un instant d’un air soupçonneux, mais finit par s’éloigner vers l’entrée du bistro. Elle nous fit traverser la rue et entrer dans un bâtiment miteux qu’on aurait sans doute pu qualifier d’hôtel.
    
    — Cinquante pour la chambre, aboya un vieux tenancier dégoulinant de crasse.
    
    Je lui tendis un billet pendant qu’il matait la poitrine de Laetitia.
    
    ***
    
    — Si j’ai connu Stella ? La femme-homme ? barrit la vieille Paloma. Bien sûr ! Il fallait voir comme tous ces cons faisaient la queue pour qu’elle leur foute un coup de son espèce de moignon de bite avant qu’ils la baisent.
    — Cinq cents euros pour vous si vous nous conduisez jusqu’à elle, lui proposa Pauline.
    
    La pute déclassée la regarda un instant, puis me lorgna intensément avec un sourire libidineux.
    
    — Écoute, chérie, si ton mec me fait jouir bien comme il faut, je vous dirai tout ce que je sais.
    — Je monte jusqu’à mille euros ! rétorquai-je ...
    ... immédiatement, effrayé à l’idée de devoir me taper ce vieux cageot.
    
    Paloma réfléchit quelques secondes puis me tendit la main d’un air résigné. Je fouillai au fond de mes poches et en sortis cinq billets de deux cents. L’avariée se fit un plaisir de les recompter lentement devant nous avant de nous annoncer d’une voix sentencieuse :
    
    — La Stella que j’ai connue est morte depuis longtemps, mais vous trouverez ce qu’il en reste derrière le comptoir du Terratonic.
    
    ***
    
    — Il n’y a pas de Stella ici ! nous fit froidement l’espèce de vieux pervers qui tenait le bouge minable appelé Terratonic.
    
    Les cinq malheureux clients qui s’abreuvaient de bière en fumant des joints sans doute depuis des heures n’avaient même pas fait attention à nous. Pourtant la présence de mes jolies compagnes devait les changer de leur quotidien.
    
    — Stella, la femme-homme ! insista Pauline en anglais. Nous venons de loin pour la rencontrer. Paloma, au Last Trip nous a dit que nous pourrions la trouver ici.
    
    Le type grommela un truc incompréhensible et retourna faire mine d’essuyer quelques verres largement aussi crades qu’avant qu’il les lave.
    
    — Si ce que nous a dit la vieille pute est exact, remarqua Laetitia en désignant le vieux barman, ce… cette… cette chose doit être Stella.
    
    Pauline soupira. Elle ne s’était vraisemblablement pas attendue à se retrouver face à pareil débris en guise de congénère.
    
    — Stella ! Vous êtes Stella ? recommença-t-elle courageusement.
    — Foutez-moi la paix ...